Fascisme ordinaire du colonialisme français à Mayotte
29 février 2016, 11:17
Depuis plusieurs semaines, la situation sociale se tend dans l’île mahoraise, au cœur de l’Océan Indien.
De nombreuses entreprises ont connu des mouvements de grève durs cet été, la SOMACO (plus de 37 jours de grève), BDM (groupes de grande distribution), Orange, SFR… Au cœur des revendications, l’application des conventions collectives nationales unifiées. Mayotte, 101ème département français dispose d’un code du travail spécifique et seules deux conventions collectives nationales sont appliquées. En résulte une inégalité de traitement entre les salariés d’un même groupe, avec notamment de fortes disparités salariales. Face au coût extrêmement élevé de la vie à Mayotte et l’absence de changement (le gouvernement a promis l’application du code du travail français en… 2018), c’est toute la population qui gronde. Salim Nahouda, secrétaire général de la CGTMa prédit une crise sans précédent si rien ne change et en appelle à une « révolution sociale ».
Depuis plusieurs semaines, la situation sociale se tend dans l’île mahoraise, au cœur de l’Océan Indien.
De nombreuses entreprises ont connu des mouvements de grève durs cet été, la SOMACO (plus de 37 jours de grève), BDM (groupes de grande distribution), Orange, SFR… Au cœur des revendications, l’application des conventions collectives nationales unifiées. Mayotte, 101ème département français dispose d’un code du travail spécifique et seules deux conventions collectives nationales sont appliquées. En résulte une inégalité de traitement entre les salariés d’un même groupe, avec notamment de fortes disparités salariales. Face au coût extrêmement élevé de la vie à Mayotte et l’absence de changement (le gouvernement a promis l’application du code du travail français en… 2018), c’est toute la population qui gronde. Salim Nahouda, secrétaire général de la CGTMa prédit une crise sans précédent si rien ne change et en appelle à une « révolution sociale ».
Le vase est prêt de déborder...