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Lutte des classes en Iran et en Irak

6 février 2017, 08:39

En Mai 2016, la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » de Téhéran, présidée par le sinistre « Juge » Abdolqassem Salavati, avait précédemment condamnée Mme Narges Mohammadi à un peine de cinq ans de prison pour « Organisation d’une collusion dans l’intention de commettre un crime contre la sécurité nationale », assortie d’une autre peine d’un an pour « Propagande contre le système » et de dix années supplémentaires pour l’accusation suivante : « d’Avoir été la fondatrice et la principale collaboratrice du groupe Illégal LEGAM« – La LEGAM est une organisation indépendante regroupant des écrivains renommés, des intellectuels, des juristes et des militant-es défenseurs des droits humains et civils qui ont lancé la campagne Step by Step to Stop Death Penalty‎, au sein de laquelle ils militent ensemble pour l’arrêt de la peine de mort en Iran – Ndr.

Le mari de Narges Mohammadi, Mr Taghi Rahmani a déclaré aux journalistes et activistes du site Iran Human Rights- IHR « En Mai 2016 les accusations qui ont eu pour résultats la condamnation prononcée contre Mme Mohammadi ont été écrites de toute pièces par les services du Ministère des Renseignements qu’il ont ensuite transmises au « juge » Salavati pour qu’il les fasse appliquer, ma compagne Narges n’a jamais été le fondatrice de la LEGAM, mais juste une de ses membre« […] « Le fait que le jugeSalavati ai fait condamner Narges à dix ans de prison juste parce qu’il a été décrété qu’elle était la fondatrice de la LEGAM, nous démontre qu’il n’est en aucun cas un magistrat indépendant et que son verdict est purement politique et sans aucune valeur juridique » a conclu M. Taghi Rahmani dans cette déclaration.

Une source proche de Mme Mohammadi a déclaré aux activistes du d’ Iran Human Rights : « Notre amie Narges va devoir passer maintenant plus de dix ans derrière les barreaux d’une prison. Le 3 Mai 2015 elle avait été convoquée par la Cour mais cette audience avait été reportée après que ses avocats se soient plaints de ne pas pouvoir correctement examiner son dossier d’accusation. Deux jours seulement après cette audience, les autorités Iranienne ont fait arrêter Narges à son domicile, elle fut ensuite transférée vers la prison d’Evin, sans qu’on ne lui ai donné la moindre explication ».

En Mars 2013 suite à une rencontre entre Narges Mohammadi et Catherine Ashton une des représentantes du Bureau des affaires étrangères de l’Union Européenne, les agents du Ministère des Renseignements l’avaient convoqué à plusieurs reprises pour des interrogatoires. Elle a aussi fait ensuite l’objet de plusieurs campagnes particulièrement insultantes et calomnieuses, orchestrées par les principaux médias d’Etat Iraniens.

« Faire condamner Narges Mohammadi à une lourde peine de prison, uniquement en raison de ses activités pacifiques de militante défenseure des droits humains et des droits civils, est une preuve de plus du manque total de crédibilité du système judiciaire Iranien. Ceci est également une nouvelle démonstration des atteintes continuelles aux droit de l’homme commises par les autorités politiques et judiciaires de la République Islamique » […] « La communauté internationale doit fermement condamner cette peine d’emprisonnement prononcée contre Mme Mohammadi par les autorités Iraniennes et leur signifier le coût politique qu’implique sa condamnation » a déclaré M. Mahmood Amiry-Moghaddam, le porte-parole du site Iran Human Rights

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