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Chine et Russie face aux USA

21 juillet 2016, 18:07

En visite en Australie, le vice-président américain lance un défi belliqueux à la Chine...

Biden a spécifiquement mentionné le président chinois Xi Jinping : « On me demande souvent, si je suis avec le président Xi à Beijing ou si je suis avec Tokyo ou n’importe où dans cette région : nous sommes une puissance du Pacifique. Les États-Unis sont une puissance du Pacifique. Nous ne partirons pas. Nous ne partirons nulle part ».

Ces déclarations sont particulièrement belliqueuses vu le rejet par Pékin de la décision de La Haye, sa déclaration de vouloir poursuivre ses activités dans la mer de Chine méridionale et son annonce d’exercices militaires dans la région.

La conférence de presse toute entière était formulée en termes destinés à souligner une alliance militaire en temps de guerre. Turnbull a commencé ainsi : « Nous avons parlé de cent ans de service partagé de nos militaires, hommes et femmes, dans le combat côte à côte pour la cause de la liberté. L’Australie n’avait « pas d’alliance plus forte, » a-t-il déclaré.

Turnbull n’a fait aucune promesse publique d’envoyer des avions et des navires de guerre australiens dans les zones de 12 milles nautiques autour des îlots et récifs contrôlés par la Chine, mais il n’y a aucun doute que Biden a insisté pour que cela soit fait. Biden était accompagné lors des pourparlers par son conseiller pour la mer de Chine méridionale, Dr. Ely Ratner, et par le secrétaire adjoint du Département d’Etat pour l’Asie orientale, Danny Russell.

Avec le Japon, l’Australie est le principal point d’ancrage de Washington pour une confrontation avec la Chine et les Etats-Unis ont particulièrement besoin de la participation australienne en mer de Chine méridionale pour que le conflit ne soit pas considéré comme une affaire purement américaine.

Laura Tingle, de l’Australian Financial Review, a fourni une indication de ce qui s’est discuté dans les coulisses ; elle cite des sources relatant qu’il y avait « beaucoup de conversations laissées en suspens » depuis la visite de Turnbull à Washington en janvier, où on l’avait pressé sur la question.

Tingle rapporte que les deux gouvernements travaillaient sur les moyens de « calibrer la stratégie de la corde raide » dans les eaux contestées. Cela signifierait la mise en œuvre de « modèles de comportement » qui se traduiraient par « une escalade du nombre de patrouilles dans la région à des niveaux peut-être pas vu depuis la guerre du Vietnam. »

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