La vie des prolétaires n’est pas un roman ! On va au travail pour tomber malade ou y perdre la vie !
Le capitalisme, c’est le bain de sang permanent…
La société d’armement Alsetex, qui produit notamment des grenades lacrymogènes, a été mise en examen pour homicide involontaire à la suite de la mort d’une employée en juin 2014 dans son usine de Précigné (Sarthe), a-t-on appris vendredi 27 décembre auprès du parquet. Nathalie Desiles, 48 ans, est morte dans une explosion intervenue le 24 juin 2014 dans l’usine d’Alsetex à Précigné, classée Seveso seuil haut. Selon l’enquête judiciaire consultée par le quotidien, les gendarmes chargés des investigations ont constaté de nombreuses failles de sécurité au sein de cette société, partenaire privilégié du ministère de l’intérieur, fournissant des armes utilisées par les forces de l’ordre lors des manifestations. La salariée, recrutée sans diplôme spécifique, travaillait dans une partie de l’usine consacrée à la fabrication des compositions pyrotechniques. « L’opératrice », dont la tâche était de manipuler des kilos de matières explosives, a été tuée alors qu’elle préparait un lot de composition destiné à « l’allumage » des munitions, fait savoir Libération. L’enquête a notamment permis de constater que la victime avait manipulé une mauvaise substance chimique faute d’un étiquetage correct des produits.
La vie des prolétaires n’est pas un roman ! On va au travail pour tomber malade ou y perdre la vie !
Le capitalisme, c’est le bain de sang permanent…
La société d’armement Alsetex, qui produit notamment des grenades lacrymogènes, a été mise en examen pour homicide involontaire à la suite de la mort d’une employée en juin 2014 dans son usine de Précigné (Sarthe), a-t-on appris vendredi 27 décembre auprès du parquet. Nathalie Desiles, 48 ans, est morte dans une explosion intervenue le 24 juin 2014 dans l’usine d’Alsetex à Précigné, classée Seveso seuil haut. Selon l’enquête judiciaire consultée par le quotidien, les gendarmes chargés des investigations ont constaté de nombreuses failles de sécurité au sein de cette société, partenaire privilégié du ministère de l’intérieur, fournissant des armes utilisées par les forces de l’ordre lors des manifestations. La salariée, recrutée sans diplôme spécifique, travaillait dans une partie de l’usine consacrée à la fabrication des compositions pyrotechniques. « L’opératrice », dont la tâche était de manipuler des kilos de matières explosives, a été tuée alors qu’elle préparait un lot de composition destiné à « l’allumage » des munitions, fait savoir Libération. L’enquête a notamment permis de constater que la victime avait manipulé une mauvaise substance chimique faute d’un étiquetage correct des produits.