Les patients et les personnels de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) sont gravement menacés par le nouveau plan d’économie proposé par le gouvernement. Baptisé Contrat de retour à l’équilibre financier (Cref), ce projet doit être examiné le 28 avril par le Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins (Copermo). Il prévoit, selon les médecins, de dégager 30 millions d’euros de recettes supplémentaires et surtout, 55 millions d’euros d’économies sur trois ans.
Pour y parvenir, le Cref prévoit d’abord des réorganisations et des transferts de services entre les différents hôpitaux de l’AP-HM. Le service orthopédie-traumatologie de Sainte-Marguerite se retrouverait, par exemple, à la Timone. Le Cref envisage aussi 150 à 200 suppressions de lits dans les quatre structures de l’AP-HM. Mais les économies les plus importantes seraient réalisées par une réduction des effectifs. Selon les médecins, le Contrat prévoit une économie de 40 millions d’euros sur les postes du personnel médical. Ce qui équivaut à supprimer 500 emplois.
Les patients et les personnels de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) sont gravement menacés par le nouveau plan d’économie proposé par le gouvernement. Baptisé Contrat de retour à l’équilibre financier (Cref), ce projet doit être examiné le 28 avril par le Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins (Copermo). Il prévoit, selon les médecins, de dégager 30 millions d’euros de recettes supplémentaires et surtout, 55 millions d’euros d’économies sur trois ans.
Pour y parvenir, le Cref prévoit d’abord des réorganisations et des transferts de services entre les différents hôpitaux de l’AP-HM. Le service orthopédie-traumatologie de Sainte-Marguerite se retrouverait, par exemple, à la Timone. Le Cref envisage aussi 150 à 200 suppressions de lits dans les quatre structures de l’AP-HM. Mais les économies les plus importantes seraient réalisées par une réduction des effectifs. Selon les médecins, le Contrat prévoit une économie de 40 millions d’euros sur les postes du personnel médical. Ce qui équivaut à supprimer 500 emplois.