Le grand capital en train de mettre la main sur l’Education en France
31 mars 2015, 08:48
Dans le cadre de la « Semaine européenne de l’argent », des banquiers ont été invités par l’Education nationale dans une quarantaine de classes en école primaire. Objectif de cette opération pilote menée par la Fédération bancaire française : apprendre aux élèves les principes d’une « gestion financière responsable ». Au vu des scandales et controverses qui touchent les banques françaises, il n’est pas sûr que cette fédération, principal lobby du secteur financier en France, soit la mieux placée pour faire la leçon en la matière. Cette opération pourrait se généraliser l’année prochaine.
A court d’argent et d’idées, le gouvernement a signé un accord avec le groupe Total en 2013, qui s’engage à verser plusieurs millions d’euros pour soutenir la réforme des rythmes scolaires, concoctée par le ministre de l’Education nationale. L’entreprise aidera financièrement les associations qui prendront le relai lorsque les enfants ne seront plus en classe. Les municipalités auront-elles également recours au mécénat d’entreprises pour financer leurs politiques éducatives ?
Dans le cadre de la « Semaine européenne de l’argent », des banquiers ont été invités par l’Education nationale dans une quarantaine de classes en école primaire. Objectif de cette opération pilote menée par la Fédération bancaire française : apprendre aux élèves les principes d’une « gestion financière responsable ». Au vu des scandales et controverses qui touchent les banques françaises, il n’est pas sûr que cette fédération, principal lobby du secteur financier en France, soit la mieux placée pour faire la leçon en la matière. Cette opération pourrait se généraliser l’année prochaine.
A court d’argent et d’idées, le gouvernement a signé un accord avec le groupe Total en 2013, qui s’engage à verser plusieurs millions d’euros pour soutenir la réforme des rythmes scolaires, concoctée par le ministre de l’Education nationale. L’entreprise aidera financièrement les associations qui prendront le relai lorsque les enfants ne seront plus en classe. Les municipalités auront-elles également recours au mécénat d’entreprises pour financer leurs politiques éducatives ?