Balzac et Daumier, peintres de la bourgeoisie française
29 avril 2015, 19:48, par R.P.
Balzac et Daumier :
Leur expérience commune démarre en 1830 dans la presse parisienne, dans la Caricature ou le Charivari, journaux satiriques régulièrement condamnés par la justice et soumis aux affres de la censure. Plus tard, Balzac demandera à Daumier de réaliser cinq portraits (dont Vautrin et le Père Goriot - photo) en bois gravés pour une édition illustrée en dix-sept volumes de la Comédie humaine. Malgré des trajectoires et des aspirations assez différentes - Daumier est un ardent républicain défenseur de la liberté de la presse, au contraire de Balzac qui aurait déclaré : « Si la presse n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer » -, leur oeuvre est empreinte du même regard cinglant porté sur la société et la nature humaine.
Balzac et Daumier :
Leur expérience commune démarre en 1830 dans la presse parisienne, dans la Caricature ou le Charivari, journaux satiriques régulièrement condamnés par la justice et soumis aux affres de la censure. Plus tard, Balzac demandera à Daumier de réaliser cinq portraits (dont Vautrin et le Père Goriot - photo) en bois gravés pour une édition illustrée en dix-sept volumes de la Comédie humaine. Malgré des trajectoires et des aspirations assez différentes - Daumier est un ardent républicain défenseur de la liberté de la presse, au contraire de Balzac qui aurait déclaré : « Si la presse n’existait pas, il ne faudrait surtout pas l’inventer » -, leur oeuvre est empreinte du même regard cinglant porté sur la société et la nature humaine.