Devant la préfecture de Nanterre, des centaines d’immigrés attendent chaque jour dehors, parfois la nuit entière, de pouvoir être reçus et renouveler leur titre de séjour. Le jour se lève à peine mais la foule est déjà compacte. Devant la préfecture de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, des centaines de personnes - sans rendez-vous - attendent, s’impatientent, désespèrent de pouvoir renouveler leur titre de séjour à temps, avant qu’il n’expire. Etrangers en situation régulière, ils campent jour et nuit, dehors, pendant des heures et des heures, derrière des barrières métalliques, munis de couvertures quand il fait trop froid, d’éventails en carton quand il fait trop chaud, pour être sûrs d’être reçus dès l’ouverture, à neuf heures, alors que la préfecture croule sous les demandes. Profitant de la forte affluence et de la détresse des usagers, certains sont accusés de venir faire la queue uniquement pour revendre (très cher) leur place...
Devant la préfecture de Nanterre, des centaines d’immigrés attendent chaque jour dehors, parfois la nuit entière, de pouvoir être reçus et renouveler leur titre de séjour. Le jour se lève à peine mais la foule est déjà compacte. Devant la préfecture de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, des centaines de personnes - sans rendez-vous - attendent, s’impatientent, désespèrent de pouvoir renouveler leur titre de séjour à temps, avant qu’il n’expire. Etrangers en situation régulière, ils campent jour et nuit, dehors, pendant des heures et des heures, derrière des barrières métalliques, munis de couvertures quand il fait trop froid, d’éventails en carton quand il fait trop chaud, pour être sûrs d’être reçus dès l’ouverture, à neuf heures, alors que la préfecture croule sous les demandes. Profitant de la forte affluence et de la détresse des usagers, certains sont accusés de venir faire la queue uniquement pour revendre (très cher) leur place...