Dans son discours au parlement réuni en Congrès au Château de Versailles, François Hollande a annoncé son intention de réagir aux attentats terroristes commis vendredi à Paris par l’État islamique (EI) en jetant les bases légales de ce qui serait un État autoritaire en France.
Personne ne doit se méprendre sur le contenu politique des mesures évoquées par Hollande. Elles accorderaient au président le droit d’exercer un pouvoir arbitraire, de transférer l’autorité publique des institutions civiles aux forces militaires, et de suspendre des droits démocratiques essentiels. La République française, même si elle n’était pas dissoute formellement, serait visiblement contraire aux principes élémentaires de la démocratie.
Dans son discours au parlement réuni en Congrès au Château de Versailles, François Hollande a annoncé son intention de réagir aux attentats terroristes commis vendredi à Paris par l’État islamique (EI) en jetant les bases légales de ce qui serait un État autoritaire en France.
Personne ne doit se méprendre sur le contenu politique des mesures évoquées par Hollande. Elles accorderaient au président le droit d’exercer un pouvoir arbitraire, de transférer l’autorité publique des institutions civiles aux forces militaires, et de suspendre des droits démocratiques essentiels. La République française, même si elle n’était pas dissoute formellement, serait visiblement contraire aux principes élémentaires de la démocratie.