Le gouvernement Hollande-Valls ne se contente pas de la peur qu’a suscitée l’attaque terroriste du 13 novembre. Il ne se contente de la peur rétrospective que les forces de l’ordre déclenchent en affirmant qu’à Saint-Denis elles auraient désarmé une autre vague de terreur. Non, ils brandissent la menace d’une attaque chimique et bactériologique sur la France, rien que ça ! Car il va falloir justifier non seulement la recrudescence des guerres extérieures mais aussi celle de la guerre intérieure : état d’urgence, régime policier, police en arme sans cesse prête à tirer, arrestations arbitraires, interdictions de presse arbitraire, pleins pouvoirs au gouvernement, suppression des libertés et des droits, attaques non seulement anti-terroristes mais anti-sociales, antigrève, anticritiques médiatiques au nom des prétendues nécessités de la sécurité.
Il faut nous faire peur pour éradiquer la montée de la critique sociale, des luttes sociales, des grèves et manifestations sociales, pas pour combattre le terrorisme. N’oublions pas que les gens fichés "S" par la police que l’on parle d’interner sont aussi bien des radicaux sur le terrain social que sur le terrain politique ou sur le terrain du terrorisme !
Le gouvernement Hollande-Valls ne se contente pas de la peur qu’a suscitée l’attaque terroriste du 13 novembre. Il ne se contente de la peur rétrospective que les forces de l’ordre déclenchent en affirmant qu’à Saint-Denis elles auraient désarmé une autre vague de terreur. Non, ils brandissent la menace d’une attaque chimique et bactériologique sur la France, rien que ça ! Car il va falloir justifier non seulement la recrudescence des guerres extérieures mais aussi celle de la guerre intérieure : état d’urgence, régime policier, police en arme sans cesse prête à tirer, arrestations arbitraires, interdictions de presse arbitraire, pleins pouvoirs au gouvernement, suppression des libertés et des droits, attaques non seulement anti-terroristes mais anti-sociales, antigrève, anticritiques médiatiques au nom des prétendues nécessités de la sécurité.
Il faut nous faire peur pour éradiquer la montée de la critique sociale, des luttes sociales, des grèves et manifestations sociales, pas pour combattre le terrorisme. N’oublions pas que les gens fichés "S" par la police que l’on parle d’interner sont aussi bien des radicaux sur le terrain social que sur le terrain politique ou sur le terrain du terrorisme !