Interrogé sur la future loi de réforme de la procédure pénale, qui entend renforcer de façon pérenne les outils de lutte contre « le crime organisé, le terrorisme et leur financement » et actuellement examinée par les députés à l’Assemblée, Frédéric Sicard, bâtonnier de Paris, ne cache pas son hostilité face à un texte qui « manque de garde-fous en faveur des droits de la défense » :
« Tous les spécialistes le disent : l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable. »
Interrogé sur la future loi de réforme de la procédure pénale, qui entend renforcer de façon pérenne les outils de lutte contre « le crime organisé, le terrorisme et leur financement » et actuellement examinée par les députés à l’Assemblée, Frédéric Sicard, bâtonnier de Paris, ne cache pas son hostilité face à un texte qui « manque de garde-fous en faveur des droits de la défense » :
« Tous les spécialistes le disent : l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable. »