La Saint-Barthélemy, le massacre des Protestants de France, n’était pas une simple guerre de religion mais une contre-révolution sociale
19 avril 2016, 14:27, par Robert Paris
En réalite, les Etats généraux, réunis à Orléans, rejettent la demande formulée par l’amiral de Coligny de l’octroi de lieux de culte publics réservés aux protestants. Jacques de Silly, baron de Rochefort, lui réplique que le clergé catholique revendique une répression accrue des protestants ! Le texte d’une supplique au roi explique ce radicalisme des anti-protestants : elle affirme que désormais le peuple de France est déjà majoritairement protestant et que personne ne pourra empêcher que cette majorité l’emporte !
Les espoirs conçus par Calvin et les réformés, qui misaient tout sur les Etats généraux, s’avèrent vains. Catherine de Médicis s’est imposée aux Etats et les droits des protestants n’ont pas été reconnus et l’autre objectif des protestants, Navarre régent de France, a été abandonné devant la fermeté et les manœuvres bien calculées de la Médicis.
En réalite, les Etats généraux, réunis à Orléans, rejettent la demande formulée par l’amiral de Coligny de l’octroi de lieux de culte publics réservés aux protestants. Jacques de Silly, baron de Rochefort, lui réplique que le clergé catholique revendique une répression accrue des protestants ! Le texte d’une supplique au roi explique ce radicalisme des anti-protestants : elle affirme que désormais le peuple de France est déjà majoritairement protestant et que personne ne pourra empêcher que cette majorité l’emporte !
Les espoirs conçus par Calvin et les réformés, qui misaient tout sur les Etats généraux, s’avèrent vains. Catherine de Médicis s’est imposée aux Etats et les droits des protestants n’ont pas été reconnus et l’autre objectif des protestants, Navarre régent de France, a été abandonné devant la fermeté et les manœuvres bien calculées de la Médicis.