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Renault et ses mensonges aux travailleurs

26 novembre 2016, 05:27

Nous écrivions déjà en 2010 :

LA MORT D’UN OUVRIER : CE N’EST PAS ACCIDENTEL

La cour d’appel de Versailles a confirmé jeudi la condamnation de Renault pour « faute inexcusable » après la mort d’un salarié âgé de 30 ans en 2004 à l’usine de Flins (Yvelines). La victime, Jean-Philippe Gabriel, qui travaillait dans le secteur emboutissage, avait été écrasée le 29 mars 2004 entre un chariot qui s’était renversé et un outil de plusieurs tonnes stocké au sol. Dans leur arrêt, que l’AFP a pu consulter, les juges ont considéré que « la société Renault aurait dû avoir conscience du danger résultant à la fois de la présence de piles d’outils à proximité des lignes de presse qui encombraient physiquement les axes de circulation et réduisaient le champ visuel des opérateurs et à la polyvalence de l’activité de pontier et de conducteur de ligne dans une équipe réduite à cinq personnes dont un intérimaire ». Ces facteurs ont « conduit la victime à un fatal moment d’inattention et à une réaction inadéquate », poursuivent-ils. La cour d’appel a également confirmé la somme prévue par le tribunal de Pontoise de 25.000 euros en réparation du préjudice moral à chacun de ses parents. Renault est condamné pour faute inexcusable. Est-ce que cela signifie que cela ne peut plus se produire, à Flins ou dans une autre suine du groupe ? Poser la question, c’est y répondre…

Mourir au travail

Un salarié de l’usine Renault de Douai est décédé le 19 octobre, sur son lieu de travail. Il travaillait à bord d’un chariot-élévateur et en serait tombé avant d’être secouru par des collègues. On ne vient pas au travail pour perdre sa vie à la gagner !

Amiante = danger de mort

La veuve de notre camarade Eric Pouzet du CTR, mort d’un cancer lié à l’amiante, a obtenu gain de cause devant le Tribunal de la Sécurité sociale. La responsabilité de l’absorption d’amiante a été reconnue et c’est un nouvelle fois une démonstration que de nombreux cas restent impunis dans lesquels la direction est responsable de cancers. Il s’agissait de manipulations de pièces qui contenaient de l’amiante. D’autres fois, il s’est agi de contamination par l’amiante dégradée des bâtiments. Les organisations syndicales, en refusant de s’impliquer dans cette lutte, sont grandement responsables elles aussi. C’est le collectif contre l’amiante de Rueil-Lardy qui s’était chargé de ce dossier comme de celui de notre camarade Fabien Gangne qui avait également eu une issue favorable. Collectivement, on peut se défendre. Rappelons que le collectif contre l’amiante à Renault Rueil-Lardy avait réclamé que soient connus tous les secteurs dont les bâtiments sont amiantés et tous les emplois où a été utilisé de l’amiante en pièces usées ou usinées, que tous les personnels s’étant trouvés dans des secteurs à risque soient informés de leurs droits en matière d’examens (scanners notamment) y compris s’ils ne travaillent plus maintenant au CTR. Ce n’est pas une fatalité de nous laisser contaminer par le patron !

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