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Où va l’Amérique de Trump ?

15 février 2017, 13:20

Le New York Times et le Washington Post ont fait le profil de Miller dimanche. Ce conseiller de 31 ans a été un activiste d’extrême-droite depuis son adolescence. Né dans une famille juive libérale de classe moyenne supérieure, quelque chose a sérieusement mal tourné dans le développement personnel de Miller.

Il a développé une fascination pour l’extrême droite. À l’Université Duke, il a trouvé un ami en personne de Richard Spencer, le néo-nazi antisémite et suprémaciste blanc qui a été soutenu par Breitbart News. Après l’université, Miller est devenu un porte-parole pour toute une série de personnalités de l’extrême-droite au Congrès, y compris la représentante Michelle Bachmann et le sénateur Jeff Sessions. Au début de 2016, il a rejoint la campagne de Trump, devenant finalement le rédacteur en chef du discours du candidat et servait fréquemment de première partie aux rassemblements de campagne de Trump.

Miller fait partie d’un trio de fascistes de premier plan à la Maison Blanche. Les opinions d’extrême-droites du « stratège en chef » de la Maison-Blanche, Stephen K. Bannon, ont été largement diffusées dans les médias américains, allant des reportages dans les magazines hebdomadaires jusqu’aux profils des grands quotidiens. Bannon a dirigé le Breitbart News d’extrême-droite jusqu’en août dernier et en a fait le point de mire pour ce qu’on appelle l’alt-right.

Un profil du New York Times publié dimanche a noté la familiarité de Bannon avec le travail de Julius Evola, un raciste et antisémite italien dont les écrits étaient un élément de base de la dictature fasciste de Mussolini, et qui a été cité comme inspirateur du parti néo-nazi grec de l’Aube dorée. Bannon a cité les écrits d’Evola dans un discours à une conférence du Vatican des catholiques de droite en 2014.

Une personnalité moins connue mais aussi répugnante : Michael Anton, qui a récemment été nommé directeur des communications stratégiques du Conseil national de Sécurité, ce qui fait de lui le deuxième porte-parole d’importance de la Maison-Blanche après Sean Spicer. Ancien rédacteur de discours pour le maire de New York Rudy Giuliani, Anton était un conseiller de la Maison Blanche de Bush, poste auquel il a soutenu ardemment la décision d’envahir l’Irak. Il a ensuite occupé des postes de communication avec l’éditeur de droite (et propriétaire de Fox News) Rupert Murdoch et avec Citibank, puis un poste de directeur général de l’énorme fonds spéculatif BlackRock.

La semaine dernière, William Kristol, éditeur de la revue néo-conservatrice Weekly Standard, a révélé que Anton était l’auteur, sous un pseudonyme, d’un pavé publié en septembre dernier, et largement diffusé dans les milieux d’extrême-droite, intitulé The Flight 93 Election (L’élection du vol 93). Cet essai dépeint une victoire de Trump comme le seul salut pour la survie de l’Amérique (et a comparé implicitement Hillary Clinton aux pirates de l’air d’Al Qaeda du vol malheureux de United Airlines le 11 septembre 2001).

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