Révolte sociale et politique dans les ex « pays de l’Est »
24 avril 2017, 07:54
En Serbie aussi !
Ils rejettent la « dictature » d’Aleksandar Vučić, mais ils dénoncent aussi la baisse des salaires et des retraites, les droits sociaux bafoués par les règles néo-libérales appliquées en Serbie depuis des années. Les jeunes qui manifestent depuis huit jours refusent de devenir « de la main d’oeuvre bon marché en Allemagne ».
Élu président de la République haut la main le 2 avril, avec 55 % des voix, Aleksandar Vucic est déjà contesté. Des jeunes, rassemblés grâce aux réseaux sociaux, manifestent dans une quinzaine de villes serbes depuis lundi pour dénoncer sa “dictature”.
Ils reprochent à Vucic la concentration du pouvoir (il est élu à la présidence sans démissionner de son poste de Premier ministre), la suspension des travaux du Parlement pendant la campagne, la fraude électorale et la mainmise sur les médias. Vucic a notamment bénéficié de plus de temps de parole que les dix autres candidats réunis.
En Serbie aussi !
Ils rejettent la « dictature » d’Aleksandar Vučić, mais ils dénoncent aussi la baisse des salaires et des retraites, les droits sociaux bafoués par les règles néo-libérales appliquées en Serbie depuis des années. Les jeunes qui manifestent depuis huit jours refusent de devenir « de la main d’oeuvre bon marché en Allemagne ».
Élu président de la République haut la main le 2 avril, avec 55 % des voix, Aleksandar Vucic est déjà contesté. Des jeunes, rassemblés grâce aux réseaux sociaux, manifestent dans une quinzaine de villes serbes depuis lundi pour dénoncer sa “dictature”.
Ils reprochent à Vucic la concentration du pouvoir (il est élu à la présidence sans démissionner de son poste de Premier ministre), la suspension des travaux du Parlement pendant la campagne, la fraude électorale et la mainmise sur les médias. Vucic a notamment bénéficié de plus de temps de parole que les dix autres candidats réunis.