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Ce n’est ni par les élections, ni par les institutions étatiques, ni par les stratégies des appareils syndicaux que nous barrerons la route au fascisme

8 mai 2017, 08:01

Comme en France, la montée des forces d’extrême droite et fascistes, telles que Pegida et l’AfD en Allemagne, est l’expression d’un virage vers la droite de l’ensemble de l’establishment au pouvoir. En Allemagne, cela trouve son expression la plus forte dans une tentative de réécrire l’histoire, et même de minimiser les crimes des nazis et de réhabiliter Hitler.

Voici une citation récente d’un professeur allemand : « J’ai comparé Hitler à Staline. Staline était un psychopathe, Hitler ne l’était pas. Staline aimait la violence, Hitler ne l’aimait pas. Hitler savait ce qu’il faisait. Il fut un gratte-papier qui ne voulait pas connaître les conséquences sanglantes de ses actes. »

Déjà en 2014, cette même personne a déclaré au magazine hebdomadaire le plus lu d’Allemagne, Der Spiegel : « Hitler n’était pas un psychopathe, il n’était pas cruel. Il ne voulait pas parler de l’extermination des Juifs à sa table. »

Ces déclarations monstrueuses concernant le chef des nazis et plus grand meurtrier de masse dans l’histoire ne proviennent pas d’un homme qui est principalement actif dans les mouvances extrémistes de droite ou néo-fascistes. L’auteur dans les deux cas est Jörg Baberowski, qui occupe la chaire d’histoire de l’Europe de l’Est à l’Université Humboldt de Berlin. Il a des liens étroits avec l’armée allemande et le gouvernement allemand, et il est même invité à parler et promu en tant que grand intellectuel par les dirigeants du Parti de gauche (Die Linke, le parti allemand avec lequel Jean-Luc Mélenchon s’associe).

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