Edouard Philippe a lâché la dernière piste : la possibilité pour les employeurs de négocier avec les syndicats, dans chaque entreprise, les causes préalables du licenciement. Un vieux rêve du Medef, qui pourrait conduire à ce que les salariés, par exemple, s’engagent, à l’avance, à produire une quantité précise et définie de travail. Au risque, sinon, d’être virés, sans possibilité de recours devant le juge, le fait de ne pas atteindre les objectifs constituant une « cause réelle et sérieuse » de licenciement. Une proposition clairement présente dans le document de la Direction générale du travail (DGT) publié le 7 juin par Libération. Ce texte, qui recensait les réformes sur lesquelles le cabinet de la ministre du Travail demandait à ses services de plancher, proposait ainsi, pour les CDI, d’« élargir les possibilités de négociation en ce qui concerne la période d’essai, le préavis, les congés familiaux, l’indemnité de licenciement, le motif du licenciement ».
Edouard Philippe a lâché la dernière piste : la possibilité pour les employeurs de négocier avec les syndicats, dans chaque entreprise, les causes préalables du licenciement. Un vieux rêve du Medef, qui pourrait conduire à ce que les salariés, par exemple, s’engagent, à l’avance, à produire une quantité précise et définie de travail. Au risque, sinon, d’être virés, sans possibilité de recours devant le juge, le fait de ne pas atteindre les objectifs constituant une « cause réelle et sérieuse » de licenciement. Une proposition clairement présente dans le document de la Direction générale du travail (DGT) publié le 7 juin par Libération. Ce texte, qui recensait les réformes sur lesquelles le cabinet de la ministre du Travail demandait à ses services de plancher, proposait ainsi, pour les CDI, d’« élargir les possibilités de négociation en ce qui concerne la période d’essai, le préavis, les congés familiaux, l’indemnité de licenciement, le motif du licenciement ».