« Jusqu’à l’an 1825 — époque de la première crise universelle — vous pouvez dire que les besoins de la consommation en général allaient plus vite que la production, et que le développement des machines était la conséquence forcée des besoins du marché. Depuis 1825, l’invention et l’application des machines ne sont que le résultat de la guerre entre les maîtres et les ouvriers. Encore ceci n’est-il pas vrai que pour l’Angleterre. Quant aux nations européennes, elles ont été forcées d’appliquer les machines à cause de la concurrence que les Anglais leur faisaient, tant sur leur propre marché que sur le marché du monde. Enfin, quant à l’Amérique du Nord, l’introduction des machines était amenée et par la concurrence avec les autres peuples et par la rareté des mains, c’est-à-dire par la disproportion entre la population et les besoins industriels de l’Amérique du Nord. »
« Jusqu’à l’an 1825 — époque de la première crise universelle — vous pouvez dire que les besoins de la consommation en général allaient plus vite que la production, et que le développement des machines était la conséquence forcée des besoins du marché. Depuis 1825, l’invention et l’application des machines ne sont que le résultat de la guerre entre les maîtres et les ouvriers. Encore ceci n’est-il pas vrai que pour l’Angleterre. Quant aux nations européennes, elles ont été forcées d’appliquer les machines à cause de la concurrence que les Anglais leur faisaient, tant sur leur propre marché que sur le marché du monde. Enfin, quant à l’Amérique du Nord, l’introduction des machines était amenée et par la concurrence avec les autres peuples et par la rareté des mains, c’est-à-dire par la disproportion entre la population et les besoins industriels de l’Amérique du Nord. »
Karl Marx
Lettre à Annenkov
28 décembre 1846