La France lance une attaque contre les droits des réfugiés et des travailleurs immigrés
15 février 2018, 07:59
A une semaine de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) se rebiffe. Lorsqu’une personne dépose en France une demande d’asile, celle-ci est étudiée par l’Office français de protection des réfugiés et apatride (Ofpra). Si la requête est rejetée, le demandeur peut interjeter appel. C’est alors la CNDA, dépendante du Conseil d’Etat, qui instruit son dossier. Or, selon trois syndicats (FO, CGT et le Syndicat indépendant des personnels du Conseil d’Etat, affilié à l’Unsa Justice), les agents de la CNDA n’ont pas les moyens d’exercer convenablement leur mission. Ils appellent à une grève reconductible à partir de mardi 13 février.
A une semaine de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) se rebiffe. Lorsqu’une personne dépose en France une demande d’asile, celle-ci est étudiée par l’Office français de protection des réfugiés et apatride (Ofpra). Si la requête est rejetée, le demandeur peut interjeter appel. C’est alors la CNDA, dépendante du Conseil d’Etat, qui instruit son dossier. Or, selon trois syndicats (FO, CGT et le Syndicat indépendant des personnels du Conseil d’Etat, affilié à l’Unsa Justice), les agents de la CNDA n’ont pas les moyens d’exercer convenablement leur mission. Ils appellent à une grève reconductible à partir de mardi 13 février.