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2016-2017 : forte recrudescence planétaire des séismes

4 novembre 2017, 07:10

Un tremblement de terre de magnitude 2,9 a touché Sion (en Suisse) vendredi soir 3 novembre sur le coup des 19h04. Les secousses ont été ressenties jusqu’à Conthey, à Muraz-Sierre ou aux Haudères.
La terre a tremblé sous les pieds des Sierrois (en Suisse) jeudi à 15h09. Le séisme de magnitude 3,1 sur l’échelle de Richter et d’une profondeur de 3,4 kilomètres.
La terre a tremblé ce jeudi après-midi dans les Hautes-Pyrénées. Un séisme de faible magnitude a été ressenti au sud-est de Tarbes.
C’est la troisième fois en cinq jours que la terre tremble dans ce secteur. Ce jeudi à 14h35, un séisme de magnitude 3,6 s’est produit dans les Hautes-Pyrénées, selon le Bureau central sismologique français (BCSF).
L’épicentre se situe à 34 kilomètres au sud-est de Tarbes. S’il s’agit d’un tremblement de terre relativement faible, il a tout de même été ressenti dans plus de 90 communes, selon les premiers témoignages recueillis par le BCSF. Aucun dégât n’est toutefois à déplorer.

Un séisme de magnitude 4 s’est produit samedi à 21h06 à une vingtaine de kilomètres au sud de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. L’épicentre est situé à l’ouest de la station de Piau-Engaly selon les coordonnées GPS transmises par le Réseau National de surveillance sismique.
Des centaines de secousses ont été enregistrées en quelques mois à Montgellafrey (Savoie), au coeur de la Maurienne. Les habitants s’inquiètent sérieusement. Des centaines de secousses y ont été enregistrées. Les sismologues avancent le chiffre de 500 ces quatre derniers mois. Rien que la semaine dernière, entre le 26 et le 27 octobre, 47 secousses ont été recensées.
Ces essaims annoncent-ils des phénomènes de plus grande ampleur ? « Il est impossible de le dire en l’état actuel de nos connaissances. Nous avons installé dans ce secteur de la vallée de la Maurienne cinq nouvelles stations du réseau Sismalp pour observer ces secousses », précise Philippe Guéguen. Le 6 avril 2009, le tremblement de terre de l’Aquila en Italie (308 morts) avait été précédé par un phénomène « d’essaim sismique ».

Le noyau de la Terre ne se contenterait pas de générer son champ magnétique. En freinant la rotation de notre planète, via des interactions avec le manteau, il augmenterait périodiquement le nombre de grands séismes.

Il se trouve que, lors d’un récent colloque de la Geological Society of America, deux géophysiciens états-uniens, Roger Bilham, de l’université du Colorado (CU), à Boulder, et Rebecca Bendick, de l’université du Montana, à Missoula, ont fait une communication qui a intrigué leurs collègues, dont le célèbre Peter Molnar, prix Crafoord 2014. Les deux chercheurs ont en effet annoncé avoir découvert une surprenante corrélation entre des brusques ralentissements de la vitesse de rotation de la Terre affectant la durée du jour de quelques millisecondes et des augmentations du nombre de séismes supérieurs à la magnitude 7 dans les archives géophysiques des 100 dernières années.

Ces grands séismes deviendraient un peu plus nombreux entre 5 et 6 ans après un épisode de ralentissement de la rotation de la Terre bien spécifique qui semble lié au processus d’interaction manteau-noyau évoqué précédemment. Cette augmentation serait présente pendant environ cinq ans. Ainsi, bien qu’il ne semble pas exister de causalité quant à la répartition spatiale de ces séismes, on pourrait toutefois prédire l’occurrence de périodes « d’orages sismiques ». On ne devrait pas tarder à savoir si cela est possible car l’un des épisodes de ralentissement de la rotation de la Terre découvert par les deux géophysiciens s’est produit il y a quatre ans.

Les chercheurs pensent que ce sont les forces et les ondes sismiques produites lors d’interactions entre le manteau et le noyau qui synchroniseraient en quelque sorte la libération des contraintes présentes dans des régions sismiquement actives, un peu comme le phénomène de synchronisation des pendules de différentes périodes posés sur une table, découvert il y a longtemps déjà par le physicien Huygens.

Le noyau de la Terre est-il en train de se réchauffer ? Difficile pour nous de le dire puisque tout ce que l’on sait actuellement c’est que sa température serait comprise entre 3.800 °C et 5.500 °C. Mais certains scientifiques le postulent : voir ici

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