La Voix Des Travailleurs de l’Hôpital public - Novembre 2017
17 novembre 2017, 08:16
Cinq des sept femmes, travaillant à l’hôpital de Bastia, en Corse, ont entamé le 30 octobre une grève de la faim inédite. Elles ont arrêté de se nourrir le 30 octobre pour tenter d’alerter les pouvoirs publics sur la situation catastrophique de l’hôpital de Bastia (Haute-Corse) qui cumule les dettes au point de manquer de matériel et de médicaments pour soigner les patients. Une première en France qui est en train de virer au drame dans l’île. La semaine dernière, le directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) a été retenu par du personnel CGT, deux des grévistes ont dû être perfusées, toutes sont dans un état de fatigue critique. Face à cet « acte de désespoir », le ministère de la Santé et celui des Comptes publics proposent des solutions que les employés jugent très insuffisantes pour redresser la barre. Josette Risterucci, l’une des cinq grévistes encore debout ce mardi, syndicaliste et élue communiste à l’Assemblée de Corse, estime que « c’est trop important » pour abandonner.
Cinq des sept femmes, travaillant à l’hôpital de Bastia, en Corse, ont entamé le 30 octobre une grève de la faim inédite. Elles ont arrêté de se nourrir le 30 octobre pour tenter d’alerter les pouvoirs publics sur la situation catastrophique de l’hôpital de Bastia (Haute-Corse) qui cumule les dettes au point de manquer de matériel et de médicaments pour soigner les patients. Une première en France qui est en train de virer au drame dans l’île. La semaine dernière, le directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) a été retenu par du personnel CGT, deux des grévistes ont dû être perfusées, toutes sont dans un état de fatigue critique. Face à cet « acte de désespoir », le ministère de la Santé et celui des Comptes publics proposent des solutions que les employés jugent très insuffisantes pour redresser la barre. Josette Risterucci, l’une des cinq grévistes encore debout ce mardi, syndicaliste et élue communiste à l’Assemblée de Corse, estime que « c’est trop important » pour abandonner.