Accueil > ... > Forum 41213

La réalité de la dette de la SNCF

4 mars 2018, 05:13

La SNCF devant devenir une société européenne capitaliste à la recherche de profit comme toutes ses conjointes, se lance dans la diversification et la conquête de nouveaux marchés : Keolis, Geodis, Ouigo, Ouibus, Voyages-sncf, Effia, Altameris, Arep, Systra... « De 187 en 2010, elles sont aujourd’hui plus d’un milliers. À travers elles, la SNCF est présente dans 120 pays. » .

« En 2016, l’opérateur historique du train français réalisait un tiers de son chiffre d’affaires à l’international, contre 12 % il y a dix ans ».

En 2015 le groupe a été divisé en trois établissements publics à caractère commercial (EPIC) gérant et créant ses propres filiales au gré d’une stratégie de développement impliquant le transfert d’activités vers des sociétés privées. SNCF réseau gère ainsi les infrastructures, les voies ferrées, la circulation des rames. SNCF mobilités se consacre au transport des voyageurs et des marchandises sur ses trains. Ces établissements sont incorporés dans la troisième entité, SNCF tout court, qui est donc un holding.

L’objectif est ici atteint. Non pas la résolution de la question de la dette mais le basculement des actifs, comme les wagons, les machines ou l’immobilier vers les sociétés privées en parallèle avec une dette et le coût du personnel restant dans l’entreprise public. La conquête des marchés et les bénéfices promis aux uns, la dette et la rémunération (dans l’austérité) pour le personnel et les sacrifices pour les usagers auxquels on affirme maintenant qu’ils ne paient que 30% du coût du transport parce que c’est un service public.

Traduisez que vous paierez 70% en plus avec des opérateurs privés !!!

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.