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Le 22 mars avec les cheminots et après...

22 mars 2018, 13:38

En même temps, le gouvernement déclare la guerre aux chômeurs !!!

Aujourd’hui, ne pas se présenter à un rendez-vous est passible de deux mois de radiation, et donc de suspension des allocations, tandis qu’un chômeur qui ne cherche pas assez activement un emploi risque deux semaines de radiation. Avec les pistes envisagées par le gouvernement, le refus de répondre aux convocations de Pôle Emploi conduirait à 15 jours de radiation des listes de l’opérateur

Pôle Emploi expérimentera un "journal de bord" pour les chômeurs. Ceux-ci devront y faire apparaître les preuves de leurs recherches d’emploi. Ne pas remplir ce journal de bord sera passible de sanctions.

Concernant d’autres cas de figure, tels le refus à deux reprises d’une "offre d’emploi personnalisée raisonnable*" ou "l’incapacité à justifier ses recherches d’emploi", un système de sanction graduel sera mis en place.

Une sanction dès le premier manquement sera mise en place. Le chômeur se verra sanctionné d’un mois de radiation et ne percevra donc pas son allocation-chômage pendant un mois, indique "Libération".

Le second manquement sera sanctionné par deux mois de radiation, et la suppression de deux mois d’indemnités chômage.

Le troisième manquement sera pénalisé par quatre mois de radiation et la suppression de quatre mois d’indemnisation.

*L’"offre raisonnable" est déjà définie très précisément dans le Code du Travail. Lors de l’inscription à Pôle Emploi, elle correspond à un emploi dont la nature, le salaire et la zone géographique correspondent en tout point aux attentes du demandeur d’emploi. Mais plus il reste longtemps au chômage, plus les caractéristiques de l’offre raisonnable se dégradent. Par exemple, au bout d’un an, un demandeur d’emploi ne peut refuser un emploi, correspondant à ses qualifications, situé à moins d’une heure ou de 30 kilomètres de chez lui et dont la rémunération est au moins égale à ses allocations chômage.

Dans les faits, cette loi, adoptée en 2008, n’est quasiment pas appliquée, puisqu’en 2013, 77 chômeurs ont été radiés pour ce motif, soit 0,01% des 544.000 radiations totales. Muriel Pénicaud veut la rendre "pleinement applicable", dans un contexte de reprise où certaines entreprises ont des difficultés à recruter.

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