A l’hôpital Saint Antoine, la politique du tout informatisé, du tout automatisé, du tout technologique a atteint les brancardiers. Au lieu de leur fournir plus de brancards, on leur donne des petits téléphones qui pilotent leurs courses successives, surveillent où ils en sont, rentabilisent à fond leurs temps. Par contre, ces super téléphones ne permettent pas de savoir où sont les brancards disponibles, ne pallient pas à leurs manques, ne suppriment pas l’obligation de courir dans tout l’hôpital pour les chercher, l’obligation d’utiliser des brancards défaillants, à moitié cassés, et de pallier au manque de personnels par des efforts exagérés. Au contraire, le nouveau matériel empire les conditions de travail !
Nouvelle technologie ne veut pas dire progrès
A l’hôpital Saint Antoine, la politique du tout informatisé, du tout automatisé, du tout technologique a atteint les brancardiers. Au lieu de leur fournir plus de brancards, on leur donne des petits téléphones qui pilotent leurs courses successives, surveillent où ils en sont, rentabilisent à fond leurs temps. Par contre, ces super téléphones ne permettent pas de savoir où sont les brancards disponibles, ne pallient pas à leurs manques, ne suppriment pas l’obligation de courir dans tout l’hôpital pour les chercher, l’obligation d’utiliser des brancards défaillants, à moitié cassés, et de pallier au manque de personnels par des efforts exagérés. Au contraire, le nouveau matériel empire les conditions de travail !