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Quand les classes possédantes craignent la révolution sociale, elles poussent au fascisme !

23 février 2019, 16:20, par R.P.

Oui, la bourgeoisie allemande s’est jetée dans les bras des nazis par peur de la révolution sociale…

Il en a été de même en France sous Laval et Pétain !

Et, les mêmes causes peuvent demain engendrer les mêmes effets !

Même le fascisme allemand parvenu au pouvoir a sans cesse eu peur de la révolution sociale, y compris après sa prise de pouvoir.
Hitler restait marqué par la peur des classes possédantes face à la révolution prolétarienne de 1918 en Allemagne.
Certains intellectuels l’ont compris : le fascisme ne pouvait craindre qu’une seule chose, la reprise de la révolution sociale en Allemagne.

Ainsi, on peut lire sous la plume d’un écrivain comme Robert Ludlum une réflexion qui est loin d’être bête et que l’ensemble de la bourgeoisie serait incapable de rendre publique :

« Le Führer ne pourrait jamais chasser le souvenir de la révolution de 1918. Quelle incohérence ! Un homme qui semblait avoir suffisamment de volonté pour modeler l’histoire et qui, au moment de réaliser son rêve de domination le plus fou, celui d’un Reich millénaire, restait tétanisé, pétrifié, à l’idée, au souvenir des troubles populaires, du mécontentement des masses… » (dans « L’échange Rhinemann ») Et ce n’est qu’un exemple !

Hitler déclarait que la révolution prolétarienne communiste de 1918 avait déterminé ses choix :

« A l’époque, la lutte contre le marxisme avait été érigée pour la première fois comme un des objectifs de notre combat. J’avais fait le vœu de commencer cette guerre en tant qu’individu anonyme et de ne m’arrêter que lorsque ce phénomène aurait été éradiqué de la vie allemande (...) Notre peuple a dû subir cette inflation qui a anéanti les économies de plusieurs millions de gens. Tout a été manigancé, tout a été provoqué et tout a été engagé par les hommes de la révolution de novembre 1918. »

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