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Quand les classes possédantes craignent la révolution sociale, elles poussent au fascisme !

26 février 2019, 08:58, par Tridni Valka

Beaucoup de ceux qui méprisent le mouvement des « gilets jaunes » prétendent qu’il s’agit d’un mouvement interclassiste, un mélange de bourgeoisie et de prolétariat, une multitude d’intérêts et de programmes historiquement opposés. Un tel point de vue est basé sur une définition sociologique de la classe ouvrière : prolétaire = ouvrier, voire même ouvrier d’usine si possible.

Pour nous, le prolétariat n’est pas un groupe statique d’individus définis par leur salaire, mais plutôt une entité qui se structure dans la lutte et à travers la lutte, une force qui n’existe qu’en tant que potentialité durant les périodes de paix sociale et qui ne se transforme en une force réelle que dans la lutte, trempée dans son programme historique qu’elle exprime partiellement dans tout conflit avec le Capital.

Nous définissons bien sûr le prolétariat comme la classe exploitée, mais nous ne nous laissons pas berner par de nouvelles formes de statuts sociaux que le capital invente pour être plus flexible, plus rentable. Tous ces petits commerçants, indépendants et cols blancs qui dérangent tant les « petits malins » de l’ultragauche partagent exactement les mêmes conditions de vie (parfois même pires), les mêmes problèmes, la même misère que les « prolétaires purs ».

C’est en fait une stratégie très réussie du Capital et de sa démocratie que de dissimuler différentes catégories du prolétariat sous le masque de différentes couches de la société afin d’empêcher la classe de se reconnaître, de s’unir. Et d’en présenter d’autres, qui sont en effet formellement des salariés, comme s’ils étaient des prolétaires, même s’ils restent objectivement de l’autre côté de la barricade.

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