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Quand les classes possédantes craignent la révolution sociale, elles poussent au fascisme !

26 février 2019, 14:40, par WSWS

Pour Trump, le discours de Miami a sans doute été l’une des premières salves de sa campagne électorale de 2020 au cours de laquelle il entend mobiliser des éléments les plus d’extrême droite aux États-Unis. Il entend mettre les démocrates sur la défensive, les contraignant à nier tout lien avec le « socialisme » ou la « gauche ». Il compte également sur leur lâcheté congénitale : qu’aucun d’entre eux ne vienne avertir le peuple américain. L’homme de la Maison-Blanche a étudié, comme l’ont révélé ses assistants, les discours et les écrits d’Adolf Hitler. Il mène des politiques qui conduisent à la dictature pure et simple et à la répression par l’État policier.

Le discours de Trump, rempli de vœux d’une croisade mondiale contre « le communisme et le socialisme » reflète les craintes croissantes au sein de l’oligarchie dirigeante américaine. L’objective du discours n’était pas d’attaquer la politique insipide de Bernie Sanders ou Alexandria Ocasio-Cortez. Mais il ciblait plutôt un dangereux défi par le bas pour leur pouvoir et leur richesse. La croissance constante des grèves ébranle cette couche dirigeante, y compris celles qui éclatent contre les syndicats existants, ainsi que par une radicalisation généralisée tant des travailleurs que des jeunes. Des sondages récents ont de plus en plus exprimé la préférence de la jeune génération pour le socialisme plutôt que pour le capitalisme. Cette crainte parmi les milliardaires et les multimillionnaires d’Amérique est au cœur du programme fasciste promulgué par Donald Trump.

Le discours intervient également quelques jours seulement après la déclaration de l’état d’urgence. Son but immédiat est d’utiliser l’armée pour construire un mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Cependant, les implications sont beaucoup plus larges. La déclaration est une attaque frontale contre les normes constitutionnelles fondamentales et les droits démocratiques, visant à contrer la croissance de l’opposition sociale aux États-Unis. Trump et ses conseillers en chef suivent une stratégie fasciste.

Dans sa tirade anticommuniste, Trump a déclaré que « le socialisme, de par sa nature même, ne respecte pas les frontières » et « cherche toujours à s’étendre », une plainte qui reflète les craintes de la classe dirigeante du mouvement international croissant de la classe ouvrière. Cela comprend l’éclatement de grèves par les travailleurs mexicains dans les usines de maquiladora qui alimentent l’industrie automobile américaine sur la même frontière américaine que celle que Trump veut fermer.

Face à cette expression naissante de l’unité internationale de la classe ouvrière, Trump crache le poison du nationalisme et de la xénophobie, faisant écho aux fascistes des années 1930.

« L’heure crépusculaire du socialisme est arrivée dans notre hémisphère », a déclaré Trump dans un discours rédigé par son assistant fasciste Stephen Miller.

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