L’Algérie en révolte, 1988-2019 : ne pas tomber dans les mêmes pièges
14 mars 2019, 04:39, par Mourad
Il y a quelques jours, Abdelaziz Bouteflika, incapable de s’adresser à la nation qu’il est censé gouverner, nous a adressé une lettre. C’est la troisième que nous recevons de sa part depuis le début de l’année. Drôle de relation épistolaire entre nous et ce vieil homme coincé dans un fauteuil roulant. On dirait un amoureux avec qui on a rompu mais qui s’accroche, menace, quémande à en devenir bien lourd. Il supplie qu’on lui pardonne ses errances passées, promet qu’il a compris et qu’il va changer, que l’avenir sera rose et qu’il faut oublier le passé. Mais nous nous sommes fait avoir tant de fois que nous ne sommes pas dupes.
Il y a quelques jours, Abdelaziz Bouteflika, incapable de s’adresser à la nation qu’il est censé gouverner, nous a adressé une lettre. C’est la troisième que nous recevons de sa part depuis le début de l’année. Drôle de relation épistolaire entre nous et ce vieil homme coincé dans un fauteuil roulant. On dirait un amoureux avec qui on a rompu mais qui s’accroche, menace, quémande à en devenir bien lourd. Il supplie qu’on lui pardonne ses errances passées, promet qu’il a compris et qu’il va changer, que l’avenir sera rose et qu’il faut oublier le passé. Mais nous nous sommes fait avoir tant de fois que nous ne sommes pas dupes.