Toute l’Afrique (et une bonne partie du monde) a les yeux fixés sur la révolution au Soudan
30 novembre 2019, 08:53, par Omar
Les autorités de transition soudanaises ont ordonné, jeudi 28 novembre, la dissolution du parti du président déchu Omar Al-Bachir et le « démantèlement » de son régime, qui a régné sans partage pendant près de trente ans. « Le Parti du Congrès national est dissous » et tous ses biens sont confisqués, proclame une loi intitulée « démantèlement du régime du 30 juin 1989 » adoptée par le nouveau Conseil souverain au pouvoir et par le gouvernement du premier ministre, Abdallah Hamdok. « Aucun symbole du régime ou du parti n’est autorisé à s’engager dans quelque activité politique que ce soit pendant dix ans », ajoute le texte.
L’armée a pris le pouvoir et est parvenue à se faire cautionner par des réfomsites entrant dans le gouvernement et elle se garde de remettre en cause la classe possédante, les forces armées, l’état-major notamment, et tous les moyens de répression !!!
Le Conseil souverain a également approuvé jeudi l’abrogation d’une loi sur l’ordre public, en vertu de laquelle des milliers de Soudanaises ont été condamnées au fouet, à de la prison ou à de lourdes amendes pour « tenue indécente » – comme le simple port du pantalon – ou pour avoir fait la fête. Mais il ne remet pas en cause la charia comme le demandaient les manifestants !
Les autorités de transition soudanaises ont ordonné, jeudi 28 novembre, la dissolution du parti du président déchu Omar Al-Bachir et le « démantèlement » de son régime, qui a régné sans partage pendant près de trente ans. « Le Parti du Congrès national est dissous » et tous ses biens sont confisqués, proclame une loi intitulée « démantèlement du régime du 30 juin 1989 » adoptée par le nouveau Conseil souverain au pouvoir et par le gouvernement du premier ministre, Abdallah Hamdok. « Aucun symbole du régime ou du parti n’est autorisé à s’engager dans quelque activité politique que ce soit pendant dix ans », ajoute le texte.
L’armée a pris le pouvoir et est parvenue à se faire cautionner par des réfomsites entrant dans le gouvernement et elle se garde de remettre en cause la classe possédante, les forces armées, l’état-major notamment, et tous les moyens de répression !!!
Le Conseil souverain a également approuvé jeudi l’abrogation d’une loi sur l’ordre public, en vertu de laquelle des milliers de Soudanaises ont été condamnées au fouet, à de la prison ou à de lourdes amendes pour « tenue indécente » – comme le simple port du pantalon – ou pour avoir fait la fête. Mais il ne remet pas en cause la charia comme le demandaient les manifestants !