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Chronologie de un an de lutte des Gilets jaunes

18 novembre 2019, 05:31

C’est aussi un an de violences policières comme la France n’en a pas connues de longue date...

« Hier, ce qu’on a vu, c’était effectivement peu de manifestants, mais des brutes et des voyous qui étaient venus pour en découdre avec les forces de l’ordre », a estimé Christophe Castaner, ministre de l’intérieur. Brutes et voyous caractérisent plutôt les forces de répression de l’Etat capitaliste !!!

Emmanuel Macron avait déclaré en mars dernier "refuser" le terme de "violences policières" concernant les manifestations de Gilets jaunes. Il a réduit l’usage de la force par les policiers et gendarmes à une réaction contre les casseurs, avant de finalement reconnaître des "bêtises".

"Ne parlez pas de « répression » ou de « violences policières », ces mots sont inacceptables dans un état de droit". Telle a été la réponse d’Emmanuel Macron a une sympathisante des Gilets jaunes, lors d’une réunion du grand débat national à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence). Une réponse qui, sans surprise, n’est pas passée inaperçue.

Le Président de la République a d’abord tenté d’expliquer que le recours à la force ne visait que les casseurs et non les manifestants. "Il y a des gens (...) qui expriment leurs convictions et des gens qui ont décidé de s’infiltrer et de dénaturer cela. Ils ont détruit, ils ont menacé, ils ont frappé les forces de l’ordre. (...) La police répond à des lois qui ont été décidées par le législateur sous le contrôle du juge. Partout où il y a de la violences, j’assume totalement que les forces de l’ordre soient en situation d’une part de se protéger, d’autre part de maintenir l’ordre public".

Mais face à l’évocation des blessés graves, il a fini par concédé "malheureusement il y en a eu, du fait d’autres bêtises". Un termes déjà utilisé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Il a conclu en édulcorant quelque peu son propos en affirmant qu’il n’y avait pas de "répression policière" du mouvement.

Hémorragie cérébrale d’un homme de 47 ans à Bordeaux, traumatisme facial d’un manifestant à Toulouse, fracture au front d’un lycéen à Orléans… des centaines de blessés graves n’étaient pas du tout des casseurs et même pas toujours des manifestants !!! Mais toujours des victimes de violences policières !!!

Laurent Thines, neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon : « Un projectile de LBD 40 lancé à plus de 90 mètres par seconde, soit 324 kilomètres par heure, a une force d’impact de 200 joules. C’est comme si on vous lâchait un parpaing de 20 kilos d’une hauteur d’un mètre sur le visage ou la tête ! » Devant la radio d’un Gilet jaune s’étant pris un tir de LBD dans la tempe, il a dénoncé une blessure similaire à celles causées par des accidents de voiture ou des coups de batte de base-ball : « Le crâne est enfoncé et, pire de mon point de vue de neurochirurgien, le cerveau en dessous est abîmé. Or, le cerveau, on n’en a qu’un seul et une fois qu’il est abîmé, on ne s’en remet jamais vraiment. Celles et ceux qui ont un proche qui a fait un accident vasculaire cérébral le savent. »

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