Plus jamais le capitalisme plongeant l’humanité dans la barbarie ? Ou plus que jamais !
6 février 2020, 06:52
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a passé au crible les mesures fiscales et sociales du gouvernement pour l’année 2020. Leurs conclusions sont sans appel, et rappellent celles faites pour les années 2018 et 2019 : le budget 2020 va "amputer" le niveau de vie des "15% de ménages les plus modestes".
"L’effet cumulé des mesures socio-fiscales de 2018 à 2020 reste très fortement marqué par le geste fiscal effectué en direction des ménages les plus aisés en début d’année 2018." Pour l’OFCE, ce nouveau budget de la majorité favorisera une nouvelle fois les classes supérieures. A contrario, "l’effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif pour les 10 % de ménages les plus modestes", précise l’institut économique. Au total, entre 2018 et 2020, un quart des 17 milliards d’euros de gains cumulés de pouvoir d’achat ont profité au 5% des ménages les plus aisés, estime l’OFCE.
Baisse de l’impôt sur le revenu, mise en place de la flat-tax, disparition progressive de la taxe d’habitation, réforme de l’allocation chômage, changement du calcul des aides au logement : pour l’OFCE, toutes ces mesures prises par le gouvernement profitent essentiellement aux ménages aisés et actifs. Ainsi les 5% de ménages les plus modestes devraient voir leur revenu disponible être amputé de 45 euros en moyenne sur l’année.
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a passé au crible les mesures fiscales et sociales du gouvernement pour l’année 2020. Leurs conclusions sont sans appel, et rappellent celles faites pour les années 2018 et 2019 : le budget 2020 va "amputer" le niveau de vie des "15% de ménages les plus modestes".
"L’effet cumulé des mesures socio-fiscales de 2018 à 2020 reste très fortement marqué par le geste fiscal effectué en direction des ménages les plus aisés en début d’année 2018." Pour l’OFCE, ce nouveau budget de la majorité favorisera une nouvelle fois les classes supérieures. A contrario, "l’effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif pour les 10 % de ménages les plus modestes", précise l’institut économique. Au total, entre 2018 et 2020, un quart des 17 milliards d’euros de gains cumulés de pouvoir d’achat ont profité au 5% des ménages les plus aisés, estime l’OFCE.
Baisse de l’impôt sur le revenu, mise en place de la flat-tax, disparition progressive de la taxe d’habitation, réforme de l’allocation chômage, changement du calcul des aides au logement : pour l’OFCE, toutes ces mesures prises par le gouvernement profitent essentiellement aux ménages aisés et actifs. Ainsi les 5% de ménages les plus modestes devraient voir leur revenu disponible être amputé de 45 euros en moyenne sur l’année.