Le journal capitaliste français « Les Echos » du 6 mars 2020 écrit ainsi :
« C’est un beau plongeon. L’observation en temps réel de la position des navires de transport et les statistiques relatives aux marchandises qu’ils transportent montrent un net recul du commerce international depuis fin janvier. Tel est le constat d’Abudi Zein, directeur général de Clipper Data, dans une note publiée par la Cnuced . Dans les faits, le coronavirus n’a fait qu’accentuer une tendance déjà à l’oeuvre. « Les entreprises de transport maritime ont réduit leur capacité depuis environ août 2018 sur la plupart des voies commerciales », indique-t-il. Les tensions commerciales ont ralenti la demande mondiale de capacité de fret. « Dans la seconde moitié de janvier et début février, cette baisse s’est fortement accélérée », écrit-il. »
Le journal capitaliste français La Tribune commente ainsi les mesures prises pour tenter de maintenir à flot l’économie mondiale :
« Face à la crise financière, les Etats et les banques centrales ont inondé les banques de liquidités pour éviter un effondrement par effet dominos qui se serait transmis ensuite à la sphère réelle. Et globalement cela a marché, au prix de la construction de nouvelles bulles financières… Si les banques centrales ont eu raison d’agir vite et fort pour baisser les taux d’intérêt et permettre aux banques de tenir la digue des besoins de trésorerie de leurs clients, ce ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois si la crise dure longtemps. Christine Lagarde, très énervée du manque de coordination des Etats européens qui pratiquent le chacun pour soi, a été « cristal clear » dans ses propos : « L’Europe pourrait connaître un scénario qui rappellerait celui de la grande crise de 2008 » si elle n’agit pas ; « certaines parties de vos économies pourraient s’effondrer », prévient-elle à la veille d’annoncer des mesures de financement exceptionnelles suite à la réunion de la BCE. Mais pas de baisse des taux, au risque d’aggraver l’inquiétude des marchés européens qui se sont effondrés jeudi. »
En juin 2019, un article titrait : "Les dix principales raisons de l’agonie du capitalisme" ! Ce n’est pas la pandémie qu’il prévoyait !!!
Source
En avril 2019, un autre article titrait : "Pourquoi le monde capitaliste court à sa perte". Ce n’est pas coronavirus qui pointait son nez !!!
Source
Le journal capitaliste français « Les Echos » du 6 mars 2020 écrit ainsi :
« C’est un beau plongeon. L’observation en temps réel de la position des navires de transport et les statistiques relatives aux marchandises qu’ils transportent montrent un net recul du commerce international depuis fin janvier. Tel est le constat d’Abudi Zein, directeur général de Clipper Data, dans une note publiée par la Cnuced . Dans les faits, le coronavirus n’a fait qu’accentuer une tendance déjà à l’oeuvre. « Les entreprises de transport maritime ont réduit leur capacité depuis environ août 2018 sur la plupart des voies commerciales », indique-t-il. Les tensions commerciales ont ralenti la demande mondiale de capacité de fret. « Dans la seconde moitié de janvier et début février, cette baisse s’est fortement accélérée », écrit-il. »
Le journal capitaliste français La Tribune commente ainsi les mesures prises pour tenter de maintenir à flot l’économie mondiale :
« Face à la crise financière, les Etats et les banques centrales ont inondé les banques de liquidités pour éviter un effondrement par effet dominos qui se serait transmis ensuite à la sphère réelle. Et globalement cela a marché, au prix de la construction de nouvelles bulles financières… Si les banques centrales ont eu raison d’agir vite et fort pour baisser les taux d’intérêt et permettre aux banques de tenir la digue des besoins de trésorerie de leurs clients, ce ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois si la crise dure longtemps. Christine Lagarde, très énervée du manque de coordination des Etats européens qui pratiquent le chacun pour soi, a été « cristal clear » dans ses propos : « L’Europe pourrait connaître un scénario qui rappellerait celui de la grande crise de 2008 » si elle n’agit pas ; « certaines parties de vos économies pourraient s’effondrer », prévient-elle à la veille d’annoncer des mesures de financement exceptionnelles suite à la réunion de la BCE. Mais pas de baisse des taux, au risque d’aggraver l’inquiétude des marchés européens qui se sont effondrés jeudi. »
Source