Quand la « Civilisation grecque » n’était pas… grecque !
14 mai 2020, 12:25, par pour l’histoire
Homère a décrié les peuples barbares c’est-à-dire non-grecs (en fait ceux parlant d’autres langues que le grec, Homère écrivant « les Cariens au parler barbare ») :
« De là nous poursuivîmes notre navigation, le cœur triste,
et nous arrivâmes sur la terre des Cyclopes, arrogants et sans foi ni loi (ἀθεμίστων)
qui, confiant dans les dieux immortels,
ne sèment pas de graines avec leurs mains ni ne labourent…
Ils n’ont pas d’agora pour débattre (ἀγοραὶ βουληφόροι) et pas de code de loi (θέμιστες),
mais vivent sur les sommets des hautes montagnes,
dans des profondes cavernes, chacun a le pouvoir de diriger (θεμιστεύει)
ses enfants et femmes, et ne tient aucun compte des autres. »
Odyssée 9.105-15
« Les Cyclopes n’ont pas acquis de bateaux aux bords d’un rouge vermillon,
Ils n’ont pas parmi eux de charpentiers qui pourraient travailler
à la construction de bateaux, qui pourraient accomplir,
en atteignant chaque cité humaine, toutes sortes de choses
pour lesquelles les hommes traversent les mers en bateaux les uns vers les autres. »
Homère a décrié les peuples barbares c’est-à-dire non-grecs (en fait ceux parlant d’autres langues que le grec, Homère écrivant « les Cariens au parler barbare ») :
« De là nous poursuivîmes notre navigation, le cœur triste,
et nous arrivâmes sur la terre des Cyclopes, arrogants et sans foi ni loi (ἀθεμίστων)
qui, confiant dans les dieux immortels,
ne sèment pas de graines avec leurs mains ni ne labourent…
Ils n’ont pas d’agora pour débattre (ἀγοραὶ βουληφόροι) et pas de code de loi (θέμιστες),
mais vivent sur les sommets des hautes montagnes,
dans des profondes cavernes, chacun a le pouvoir de diriger (θεμιστεύει)
ses enfants et femmes, et ne tient aucun compte des autres. »
Odyssée 9.105-15
« Les Cyclopes n’ont pas acquis de bateaux aux bords d’un rouge vermillon,
Ils n’ont pas parmi eux de charpentiers qui pourraient travailler
à la construction de bateaux, qui pourraient accomplir,
en atteignant chaque cité humaine, toutes sortes de choses
pour lesquelles les hommes traversent les mers en bateaux les uns vers les autres. »
Odyssée 9.125-9
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