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Qu’est-ce que le temps ?

14 décembre 2018, 20:39, par JFP/Jean-François POULIQUEN.

Bonjour/Bonsoir.
— -Merci encore de vos deux retours de réponse du 12 décembre 13:35, et 12 décembre 13:37, par Robert Paris, sur les questions que j’avais posé avant du 11 décembre 23:56 et 12 décembre 13:06, par JFP/Jean-François POULIQUEN. Adresse http://www.matierevolution.fr/spip.php?article598 : : Qu’est-ce que le·Temps ?

— -Pour répondre à votre dernier retour du 12 décembre 13:37, et aux premières affirmations ou constations de Lee SMOLIN dans "Rien ne va plus en physique" disant ceci : : "La géométrie de l’espace et du temps varie et évolue en permanence, ainsi que le reste de la nature. (...) Il n’y a plus un champ qui se déplace sur un fond géométrique fixe. Au contraire, nous avons une collection de champs, qui interagissent tous, les uns avec les autres, qui sont dynamiques, qui tous exercent une influence sur les autres, et la géométrie de l’espace-temps en fait partie. (...)".
Et bien la façon dont est abordé l’espace et son temps dépend déjà où on se trouve dans cet espace et donc à quelle échelle nous regardons les objets, car soit au plus loin de la matière, soit justement au plus près, et reste alors les intermédiaires à toutes les échelles, sachant que notre "Monde" visible ou détectable, n’est pas notre vrai "Monde", mais seulement une portion. Donc où se situe M.Lee SMOLIN et à quelle échelle, pour nous donner son point de vue sur l’espace et ses objets ?

— -Déjà il faut distinguer l’espace de son contenu, car il pourrait y avoir confusion, car l’espace est pour ma part, un contenant infini qui ne se déforme en rien, et n’a donc pas de vraie "géométrie" ni de "temps", mais possède comme attributs que son infini et ses 3 axes, sans qu’il y ai pour autant un repère quelconque, qui serait une orientation possible ou direction privilégiée, comme si il était matricé. Pour le redire comme déjà dit l’espace n’est strictement RIEN et n’a pas de création, car il existe même si l’Univers tout entier et son infini était vide (le vrai vide qui est le néant), mais c’est son contenu qui lui possède des données et des attributs particuliers. Déjà on se heurte au langage même employé, car que veut dire le mot espace, que veut dire le mot vide, et même dans cette expression employée comme "le reste de la nature", et bien pour moi cela ne veut pas dire grand chose, car on ne se positionne pas par rapport à une échelle donnée de visibilité du contenu de l’espace pour avoir un regard à une échelle donnée.

— -Si je me place en dehors de notre bulle de temps où nous sommes le centre par obligation et où je me trouve alors sur sa surface de sphère virtuelle, j’ai alors une vision de notre portion de Monde, totalement différente que si je me trouvais sur terre, et je ne ferais pas un rapport sur le temps de cette minuscule petite bille de terre, car les objets que je verrais seraient non des objets mais des fils de matières correspondant à des alignements de minuscules points qui seraient des galaxies, et le temps serait sans rapport avec celui de la terre, car ce temps serait global et même pour dire absolu sans déformation de l’espace, et donc un espace-temps totalement fixe, et donc une façon de voir notre monde par un extrême qui peut me être plus grand si je m’évade de cette surface de sphère de temps théorique. Si j’étais sur un élément du champ physique d’un électron, la vision que j’aurai de notre "Monde" serait très limité, car je verrai peut être le ou les protons/neutrons du noyau auquel j’appartiens, ce qui n’est même pas sûr au niveau de ma vision, mais parler du temps serait fonction de ma localisation et donc des autres éléments formant l"électron dont je suis un élément de ce champ physique. Le contenu de l’espace comme le temps seraient bouleversés constamment car il y aurait des variations du contenu de l’espace et du temps sans cesse en agitation, et le temps ne serait pas fixe, mais changeant constamment. Je ne pourrai pas parler alors de la géométrie de mon espace totalement variable, car les autres éléments constituant l’électron auquel j’appartiens formeraient le cahot comme pour un gaz, et les chocs existeraient entre nous qui sommes les éléments de notre maître l’électron, et si je devais parler de la géométrie de l’espace, et je dirais en tant qu’élément de mon maître électron, qu’elle n’existe pas, car rien n’est fixe mais bouge tout le temps. Ceci peut définir des extrêmes qui ne sont même pas de vraies extrêmes mais des limites imaginables par la pensée. Suivant où je suis le temps est donc totalement différent, et si je me place dans des échelles intermédiaires, mas vison du temps serait encore autre...

— -Je dirai que la géométrie du contenu de l’espace est tout à fait fixe et ne bouge absolument pas dans cet espace que l’on croit gigantesque qui est notre bulle de temps d’environ 15 milliards d’années, dont nous sommes le centre par obligation, et dont le temps est associé à cette portion d’espace, et où ce temps ne varie absolument pas. Mais ce constat est fait en me positionnant hors de toute matière et au plus loin de celle-ci, comme si j’avais la visibilité de voir l’ensemble de cette sphère de 30 milliards d’années de diamètre. Dans cette vision et aussi à cette échelle, c’est ce que défini M.Einstein en tant que "temps global". Donc notre "Monde" visible qui est souvent à tord appelé "Univers", est sage, et son temps physique est tout à fait régulier et n’engendre pas de déformation en géométrie qui serait lié à la déformation de l’espace et par obligation à son contenu. Seulement il y a de toutes petites variations, quand on se rapproche de cette structure filamenteuse que sont les filets de matière dites réelles" entourant des bulles de vide sans aucune matière d’environ 300 millions d’années lumière de diamètre.

— -Il y a donc plusieurs façons de voir et de raisonner sur l’espace et donc à son contenu et aussi à son temps, car soit on se positionne au plus haut niveau de ce que nous pouvons connaître de notre "portion" de "Monde", c’est à dire en gros dans un volume de 30 milliards d’années de diamètre, soit on se place sur des niveaux inférieurs. Le premier niveau inférieur sont ces fils de matière entourant ces bulles de vide sans matière de cette structure filamenteuse du volume de l’espace où se trouve la matière, et où dans ces filets de matière vu de loin, la géométrie de l’espace ne bouge pas. Si on descend encore plus bas dans ces fils de matière qui ont une épaisseur et donc un certain volume, où toutes les galaxies se trouvent, et bien là seulement commence les problèmes de déformation de l’espace et de déformation du temps et où on peut commencer à dire que la géométrie de l’espace devient plus difficile. Si on descend encore et ce avec une échelle très différente de la vue d’ensemble de l’espace de notre "Monde" "Visible", et bien là les vrais problèmes commencent. Si on descend encore d’échelle pour atteindre un groupe de galaxies, et bien les vrais problèmes de géométrie du contenu de l’espace qui est "l’Éther" et du temps commencent car le temps global à disparut et nous rentrons alors dans des temps locaux plus ou moins déformés comme la géométrie de l’espace, car nous nous approchons de la matière sous toutes ces formes, et ce que nous pouvons constater ce sont des différences de comportements des objets fonction de leur masse et de temps qui n’est plus homogène par rapport à notre position de vision d’un ensemble d’objets que sont les galaxies. Si on se rapproche encore toujours plus près de la matière dans une galaxie elle-même comme la notre et son entourage proche, et bien certains effets reste anormaux mais expliqué par la relativité mais mal compris, car le centre de cette galaxie possède un noyau-halo où sûrement un trou-noir gigantesque en masse est placé au centre de cette galaxie, et où les déformations de l’espace et du temps ne sont plus homogène, comme aussi les vitesses des objets eux-mêmes. Et là effectivement commence une géométrie non fixe mais mobile et où les champs se croisent sans cesse en mouvement, car les objets bougent au ralentit, ce qui donne une complexité vraie à comprendre la géométrie de "l’Éther" et de son temps qui lui est associé. A ce niveau d’échelle où l’on compte les étoiles les trous noirs les planètes et d’autres objets, et bien le temps global à totalement disparu pour ne laisser que des temps locaux proche à chaque objet formant l’ensemble d’une galaxie. Si on se rapproche encore de la matière comme dans un système étoile-planètes comme notre système solaire, et bien "l’Éther" devient encore plus local comme son temps, par rapport aux autres objets. Si on descendant encore toujours plus bas soit en considérant notre planète terre comme référence, et ce qu’il y a autour comme notre lune et notre soleil et bien nous sommes en plein dans un "temps local" sans voir vraiment ce qu’est le temps sur la lune ou encore aux environs du soleil, et aussi sur le reste des planètes du système solaire jouant encore sur cet terre. Chaque astre du moins sa surface, aura sont temps qui lui est propre, suivant les masses de ces objets planètes, et si je sorts de cet environnement de cette planète terre, et bien mon temps sera un mixage des objets les plus proche, mais aussi des plus massiques, et donc le temps entre la terre et le soleil par exemple serait un mixage de déformation de cet Éther et son temps serai différent de celui sur terre, et plus je m’approcherai du soleil et plus le temps s’allongerait et se dilaterait d’avantage.

— -Si on descend encore et encore toujours plus profondément, dans cet abîme où se trouve les particules dites élémentaires du réel et même des particules virtuelles du quantique, et bien là nous ne maîtrisons absolument plus RIEN, car on ne sait plus ce qu’est la géométrie de l’espace qui est en fait son "l’Éther" et de son temps, car nous avons déjà du mal à comprendre le comportement des petits objets que sont les particules de tous genres alors la déformation de l’espace et du temps à cette échelle est sûrement impossible à être constatée. Si je descend encore plus bas que l’échelle subatomique, que la notion d’électron par exemple, car cette entité n’est pas un bloc en dur, mais un champ d’entités de type inconnu, et bien la géométrie de l’espace et de l’écoulement du temps est alors impossible à être testé comme imaginé, car la mécanique quantique à l’heure actuelle, considère les particules non pas en tant que onde-corpuscule mais en tant que champ. Ces éléments de champ sont forcément quelque chose et possèdent forcément un temps qui n’est pas possible de vérifier et de tester. Pourtant ces éléments de champ que constituent un électron par exemple, sont bien des sous-particules possédant une vision sur le temps car il sont dans le contenu de l’espace, mais à l’heure actuelle nous n’en sommes pas dans cette vision, où ces éléments peuvent être décrit, car on les remplace par des points ponctuels et donc imaginaires. Pour les quarks des protons ou neutrons, cela est sensiblement pareil, car nous ne pouvons pas tester ces éléments, et leur temps qui est propre, car cela est d’autant plus difficile à être imaginé. Pourtant ces micro-entités baignent dans l’espace et leur propre présence devrait aussi déformer l’espace du moins son contenu. Il semble difficile de parler du temps des ces particules subatomiques dont la mesure où nous ne pouvons pas les isoler ou les tester, alors cette notion de temps est forcément est encore plus inaccessible et c’est sûrement pour cela que la mécanique quantique ne dit rien à ce sujet, ne tenant ni compte du contenu de l’espace et son temps, car cette mécanique assez mal huilée ne reconnaît que ses particules virtuelles, qui feraient sans doute office "d’Éther" et de temps...

— -Donc dans cet extrait de M.Lee SMOLIN (que je ne connais pas), celui ci ne nous donne pas où il se situe pour voir la géométrie de "l’Éther" qui n’est pas l’espace, et pour essayer de comprendre ce qu’est le temps, car il ne nous donne pas où il se situe par rapport à son regard sur cet portion du "Monde" et donc une sorte d’échelle très grande très petite ou encore intermédiaire. Je ne veux pas faire une mauvaise critique de ce que ces scientifiques écrivent, mais déjà ces quelques phrases prêtent à confusion, car voir le contenu de l’espace et sa géométrie et son temps, sans indiquer ce qui est vu, pour pouvoir se situer dans un zoom depuis cette sphère de portion de "Monde" qui est notre bulle de temps de 15 milliard d’années de rayon, nous empêche de comprendre, ce qu’il veut dire, car à quelle échelle parle-il ?.

Comme mon bloc de texte est trop long, et bien je suis obligé de le découper en 2 blocs de textes, voir suite...

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