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Pour se protéger, le monde du travail doit gouverner lui-même !

19 octobre 2020, 07:08, par Eric

Plusieurs journées noires, c’est-à-dire plusieurs krachs boursiers, ont eu lieu dans la deuxième quinzaine de février et au cours de la première quinzaine de mars 2020 et cela malgré des interventions massives des banques centrales que ce soit au Nord ou au Sud de la Planète, à l’Ouest ou à l’Est.

Les séances boursières ont été littéralement chaotiques. A de nombreuses reprises au cours des dernières semaines, les séances ont dû être interrompues pendant 15 à 30 minutes afin de tenter d’endiguer les ventes de plus en plus massives et d’éviter la catastrophe. Ces interruptions au cours desquelles les autorités boursière ont actionné le coupe-circuit (selon leur jargon) ont eu lieu à plusieurs reprises à Wall Street, au Brésil et en Europe au point que certains commentateurs se demandent pourquoi les autorités n’ont pas purement et simplement fermé les bourses (voir cet article paru dans Libération).

Le jeudi 12 mars 2020, une des journées récentes les plus noires, la chute a été impressionnante : – 12,28 % à Paris, – 10,87 % à Londres, – 11,43 % à Francfort, – 14,21 % à Bruxelles et à Milan un record – 16,92 % ! A New-York, le Dow Jones a perdu – 9,99 %, le Nasdaq – 9,43 % et le S&P500 – 9,51 %. Les bourses d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique ont aussi fait le plongeon.

Le lundi 16 mars, malgré la décision de la Fed de ramener son taux d’intérêt à 0 % pour tenter de faire plaisir au Grand Capital et de mettre fin au plongeon dans le vide, les ventes massives d’action ont continué : à New-York, le S&P500 a chuté de 12 %, la bourse brésilienne a dévissé de 13 %. Les bourses européennes ont chuté une fois de plus : Londres a perdu 4 %, Paris et Francfort ont perdu plus de 5 %, Milan - 6 %, Bruxelles -7 %, Madrid – 8 %. En Asie-Pacifique : le Nikkei à Tokyo a baissé de 2,5 %, les bourses chinoises ont perdu entre 3 et 4 %, la bourse indienne a plongé de 8 %, la bourse australienne a perdu 9,5 %. La débâcle continue.

"Entre le 17 février et le 17 mars 2020 inclus, les bourses de valeur ont subi une véritable purge"

En moins d’un mois, entre le 17 février et le 17 mars 2020 inclus, les bourses de valeur ont subi une véritable purge : à New York, le Dow Jones industrial a perdu 32%, le S&P500 des 500 principales entreprises a perdu 24 % de sa valeur. À Londres, le Footsie a dégringolé de 31 %, à Francfort, le Dax a chuté de 37 % ! A Bruxelles, le Bel 20 a plongé de 41 %. Le CAC 40 a perdu 36,5 %. La bourse de Madrid (IBEX 35) a perdu 38 %, celle de Lisbonne (PSI20) a perdu 31,5 %. La bourse brésilienne a perdu 28 %, celle de Buenos Aires : plus de 30 % de perte. La bourse indienne a perdu 25,5 %. La bourse d’Afrique du Sud (JSE) a perdu 35 %. RTS, la bourse de Moscou a perdu 40 %. Le BIST 100 de Turquie a plongé de 28 %. A Tokyo, le Nikkei a perdu 28 %. A Hong Kong, le Hang Seng a perdu 21 %. A Sydney, la bourse australienne ASX a perdu 26 %. Seule la bourse de Shanghai limite les pertes : -7 %. Si la bourse de Shanghai s’en titre mieux que toutes les autres bourses de la planète, c’est grâce au soutien apporté, sous l’injonction du gouvernement, par les entreprises d’État chinoises et les fonds publics. Ils ont reçu l’ordre d’acheter systématiquement des actions en bourse en pleine crise du coronavirus pendant que d’autres vendaient.

En résumé, entre le 17 février et le 17 mars, toutes les bourses de la planète ont subi des pertes très importantes comparables ou supérieures à ce qui s’est passé lors des précédentes grandes crises boursières de 1929, de 1987 et de 2008.

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