Accueil > ... > Forum 50522

L’Etat français se dote d’un attirail de guerre pour la lutte antisociale

24 novembre 2020, 09:13, par Max

Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines. Eugène Varlin
Cet automne, les restos du coeur et autre soupe populaire sont débordés et les queues s’allongent partout, en ville, dans les campagnes, sur les campus universitaires.
Les travailleurs précaires se retrouvent dans le rouge avant la fin du mois. Doumia avait "l’habitude de regarder les Restos du Cœur à la télé" [le concert des Enfoirés), mais là elle "y est" : "on vient demander de l’aide et des colis alimentaires." Une situation difficile à accepter pour cette mère de famille qui, comme son mari, est sans emploi à cause du coronavirus. "La première fois que je suis venue, j’ai pleuré", confie-t-elle.

"Depuis la crise sanitaire, j’ai basculé dans le besoin. Mon mari était déménageur, on était déjà sur le fil et avec le Covid ça s’est accentué. On doit vivre avec 1.200 euros par mois. Loyer, factures d’électricité, cantine pour les enfants... On arrive le 15 du mois et on n’a plus de quoi remplir le frigo."
Ces travailleurs tombés dans la précarité, François, le responsable du centre de l’association du 18e arrondissement, en voit plusieurs par jour franchir pour la première fois les portes des "Restos". "Tous les jours, on est à 10-20 inscriptions, des nouveaux profils arrivent, touchés par le chômage et la fermeture des commerces", indique-t-il en mentionnant le dernier exemple en date : une intermittente du spectacle privée d’activité à cause de la crise sanitaire.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.