Et la rhétorique destinée au peuple d’Athènes comme à d’autres peuples qui vivent dans d’autres cités, des peuples d’hommes libres, de cette rhétorique, que devons-nous penser ? Les orateurs te donnent-ils l’impression de s’exprimer en vue du plus grand bien ? (...) Ou bien, les orateurs ne sont-ils pas plutôt lancés à la poursuite de tout ce qui peut faire plaisir aux citoyens ? N’agissent-ils pas en faveur de leur intérêt privé, sans faire aucun cas de l’intérêt public ? Ne traitent-ils pas les peuples comme on traite des enfants ?
Socrate :
Et la rhétorique destinée au peuple d’Athènes comme à d’autres peuples qui vivent dans d’autres cités, des peuples d’hommes libres, de cette rhétorique, que devons-nous penser ? Les orateurs te donnent-ils l’impression de s’exprimer en vue du plus grand bien ? (...) Ou bien, les orateurs ne sont-ils pas plutôt lancés à la poursuite de tout ce qui peut faire plaisir aux citoyens ? N’agissent-ils pas en faveur de leur intérêt privé, sans faire aucun cas de l’intérêt public ? Ne traitent-ils pas les peuples comme on traite des enfants ?