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Editorial 05-01-2009 - Bonne année pour combattre les patrons

1er janvier 2010, 15:30, par Max

les voeux des travailleurs : unissons nous par delà toutes les frontières.

A l’intérieure des entreprises, tout est fait pour nous isoler les uns des autres au quotidien ; il faut prendre des pauses à tel moment, a 2 ou 3 pas plus, 5mn ou 10 maxi, le repas du midi chronométré. La crainte des licenciements est présente dans tous les esprits à tel point que les esprits s’échauffent contre tel ou tel chef mais dans le fond c’est tout le système de fonctionnement des entreprises qui est remis en cause. Alors les discussions ne manquent pas, mais il va falloir prendre sur nous même et arrêter cette course folle vers le précipice en se contentant d’essayer de retenir la chute avec les ongles aggripés à la paroi.

Qu’on soit encore avec un CDI, ou sans qu’on est un emploi ou pas, fonctionnaire ou contractuel, nous vivons tous dans un monde unique et commun.
Et la vague ou plutôt le tsunami qui déferle depuis deux ans, ne peut épargner personne parmi les exploités.
Le crise brise tout sur son passage et l’onde de choc est loin d’être terminé.
Qui ne connait pas quelq’un dans son entourage qui se retrouve licencié alors que les carnets de commande sont pleins !
Qui ne connait pas quelqu’un dans son entourage qui se retrouve licencié au moindre écart dans son travail ou plus simplement car les patrons ont décidé de profiter de la situation pour presser encore plus le citron à cceux qui restent.
Qui ne connait pas quelqu’un dans une entreprise qui raconte que le boulot est désorganisé (par la direction et par manque de personnel)et que l’encadrement a l’air de se satisfaire de cette désorganisation.
Qui ne connait pas quelqu’un qui se retrouve mis en fin de droit ou exclu des droits, de manière arbitraire par les organismes sociaux qui sont incapables de faire le minimum pour lequelle ils existent : logements, santé, chomage, aide familiale, école.
Qui ne connait pas quelqu’un qui est obligé, avec ou sans papiers de travailler sans être déclaré, c’est à dire avec les risques pénaux, des droits légaux inexistants, des cotisations qu’ils ne touchera jamais.

Qui ne connait pas quelqu’un dans son entourage qui faute d’avenir professionnel et d’avenir tout court, décide de s’engager pour soit disant voir du pays :
la réalité est pourtant connue car entre les guerres "coloniales" menées en Afrique, celles politiques et économiques menés au proche orient, et toutes les manoeuvres ou les militaires servent de cobayes avec les populations locales comme dans le pacifique et les déserts du Sahara par exemple ; la Grande Muette vante ces mérites et elle est bien la seule en ce moment, à coup de grandes campagnes médiatiques, d’affiches dans les villes, mairies, annonces dans les journeaux d’embauche ou classiques.

A la telé, au cinéma, dans les jeux vidéos, rien n’est laissé au hasard pour exalter la passion et l’enthousiasme du service sous les drapeaux, les armes à la main, l’esprit dans les airs à bord d’un avion de chasse, ou pour ceux qui ont le pied marin la joie de la vie en immersion pendant plusieurs semaines sur un navire ou un sous marin.

La France est, il faut dire, à la pointe des technologies et quand les gouvernants rappellent qu’en France, il n’y pas de pétrole mais il ya des idées, ces idées (piquées à bien d’autres nations aussi) sont au service de l’armement et du nucléaire, en priorité. Le reste vient très loin derrière et ce sont uniquement les retombées des investissements militaires.

Il n’y a jamais eu d’éducation au service du peuple, si ce n’est pour former les élites qui dirigent ce système, ou les travailleurs derrière les machines.
Les rares "extras" d’enseignements des idées philosophiques, historiques, ou scientifiques sont en train d’être complètement hachés et moulinés pour être éliminés défintivement.
L’enseignement religieux et patriotique est à nouveau une "valeur sûre" pour la défense vital du système bourgeois pourrissant.

Il n’y a jamais de santé pour le peuple, sinon un deal appelé "sécurité sociale" entre l’Etat et les partis ouvriers après 1945, afin d’éviter un soulèvement social de grande ampleur suite à la boucherie de la 2eme guerre mondiale.

La grippe, est un moyen de se remplir les poches pour les labos et pour la bourgeoisie de programmer de futures fermetures d’entreprises en cas d’épidèmies.
Car si vraiment la grippe était la préoccupation de l’Etat, il aurait tout fait pour que les médecin soient formés et les personnels d’hopitaux multipliés.

Bien au contraire, la santé est un buisness comme un autre : la sécu est une vache à lait pour les multinationales et les hopitaux et personnels de santé en voie de disparition. Le moindre médicament est chère et n’est plus remboursé. LEs mutuelles se frottent les mains et se remplissent les fouilles.

Le logements populaire, HBM,HLM, sont à l’image des loyers dit "loi 1948" ou des logements 1% patronnaux, ils ne sont plus que l’ombre d’eux mêmes.
En réalité ces investissements de l’Etat se sont de la même façon que la santé, les conventions collectives, les droits au chomage, réalisés dans des périodes de contestations importantes des fondements de la propriété privé, de l’Etat et du mode de vie capitaliste. En faisant ces concessions l’Etat a retardé la faillite définitive politique de la bourgeoisie et économique du système capitaliste.

Des questions que nos parents et grands parents se sont posés pourraient se résumer ainsi :

Pourquoi travailler alors que les crises remettent tout en question et que la guerre décime nos familles et nos proches ?

Pourquoi travailler si c’est pour engraisser un patron et trimer à l’usine pour y laisser sa peau ?

Pourquoi vivre si c’est pour être encadrer en permanence dans un carcan autoritaire, du petit chef au boulot, au flic dans la rue, à l’adjoint de mairie justifiant la pénurie de moyens, au directeur d’école qui se moquent des enfants et des profs, en passant par tous les grenouilles de bénitiers qui vivent dans la morale, les superstitions et les croyances ?

Le travail est tellement sacré disent les riches et les penseurs bourgeois, qu’ils ne veulent pas y toucher. Cette classe sociale se contente juste d’en récupérer les fruits en exploitant la classe travailleuse. Quand ce système économique atteint ses limites, les gouvernements et nos patrons se préparent à une autre guerre encore plus violente : celle qui va opposer de manière aigues les opprimés et les oppresseurs.
Car les dirigeants savent à l’avance l’ampleur du fossé et sont certains que les agitations quotidiennes actuelles des exploités, ne sont qu’un prémisse d’une remise en cause bien plus profonde.

A nous travailleurs de tous secteurs et de tous pays de nous y préparer aussi, en commençant par nous organiser nous même dans nos ateliers, bureaux, quartiers sans laisser qui que ce soit, délégué syndicaux ou autre représentants habituels, décidés à notre place de notre avenir.
Comme disait les communards en 1871 à Paris, chaque élu doit être révocable à tout moment par le peuple : et ces mêmes communards ont dressé les barricades contre le pouvoir bourgeois, ont pris le contrôle des fabriques, du ravitaillement, des banques, et de toute la machine d’Etat. Pourtant il n’était que de simples ouvriers et ouvrières

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