Accueil > ... > Forum 47200

Une directrice d’école maternelle se suicide en accusant l’Education Nationale !!!

3 novembre 2019, 21:48, par Éphraïm

2e journée d’inaction syndicale organisée suite au suicide de Christine Renon. Autrement dit, le mépris syndical face aux conditions de travail.

La première journée (3octobre) pour le jour de commémoration de la mort de Christine Renon : il s’agissait de faire semblant de réagir à la mort de notre collègue. Pourquoi pas une semaine ou un mois ?

Par pur calcul !!!

Le communiqué d’appel à la prochaine journée d’inaction indique qu’un courrier a été envoyé au ministère : c’est le ministère qui organise une politique de harcèlement, depuis des années, c’est la bourgeoisie depuis 15 ans au moins qui mène une politique, entreprise par entreprise, politique de harcèlement systématique de tous les salariés du pays, de tous les salariés du monde et les syndicats, là encore font semblant de faire quelque chose ! Écrire au ministre, c’est écrire écrire à l’assassin pour lui demander de ranger son fusil !!! Et puis quoi encore ? On se croirait dans un film pour enfant : il suffit de demander au méchant d’arrêter pour qu’il arrête ! Et depuis quand ça fonctionne qu’un harceleur arrête gentiment quand on lui demande ?

Il s’agit d’une politique organisée, systématique de toutes les entreprises et services d’état. Les suicides ont été connus pour France Télécom, Renault, les hôpitaux, l’Éducation nationale, depuis des années. Et la même politique est menée. Toutes les grèves tenues ou organisées par les syndicats depuis des années, particulièrement au niveau national on eu le même effet : échec du monde du travail, renforcement de la bourgeoisie. Le seul mouvement qui a abouti ces dernières années a été réprimé dans le sang. Le mouvement des Gilets Jaunes a été discrédité par les syndicats et tous les partis politiques. Pourtant, grâce à lui, une défiscalisation des primes a eu lieu et nombre d’entreprises on filé du fric à leurs salariés. La bourgeoisie a peur elle achète le monde du travail. On distribue des miettes on recule les attaques contre les retraites, mais le cap reste le même : harceler, pousser à la dépression, au suicide. Et on demande maintenant que l’état propose : « l’organisation d’un travail plus collectif et à des rythmes plus respectueux de la qualité de vie au travail ». Ce type de revendications, auprès de l’employeur criminel ne peut qu’aboutir à encore plus de flicage. Et là, non plus par les garde-chiourmes directement, mais par une organisation horizontale d’espionnage et de flicage des salariés entre eux ! Un peu comme la Stasi qui faisait participer la société civile à la surveillance des citoyens entre eux. En clair, le communiqué syndical, évitant d’analyser l’état des lieux d’une situation organisée par l’employeur et par la classe capitaliste, abouti tout simplement à proposer que l’état organise le travail comme sous Vichy !

« Communiqué commun des organisations Sgen-CFDT, FSU, UNSA-Education, FERC-CGT, SUD-Education
Communiqué
Nos organisations syndicales, FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT et SUD-Education ont adressé, le 8 octobre dernier, un courrier au Ministre de l’Education nationale à ce jour sans réponse. Elles lui demandaient des actes suite au malaise, à l’émotion et à la colère exprimées par les personnels après l’acte dramatique de Christine Renon.
C’est pour exprimer fortement nombre de revendications que ces organisations syndicales appellent à faire du 6 novembre prochain une journée de mobilisation (rassemblements, conférences de presse, demandes d’audience…).
Elles demandent :
une réelle amélioration des conditions de travail des directeurs et directrices d’école, des enseignant-es et de tous les personnels qui font vivre les écoles, les établissements et les services,
une meilleure reconnaissance de leurs professionnalités,
des mesures pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être au travail et le développement des services de médecine de prévention,
une organisation moins verticale et moins injonctive des écoles, établissements et services. L’organisation d’un travail plus collectif et à des rythmes plus respectueux de la qualité de vie au travail,
les moyens utiles indispensables au bon fonctionnement des écoles, des établissements et des services ainsi que les créations d’emplois nécessaires pour l’ensemble des personnels.
Enfin, ces organisations syndicales dénoncent, une nouvelle fois, la suppression programmée des CHSCT qui aggravera la prise en charge de celles et ceux qui sont en souffrance.
Les Lilas, 17 octobre 2019 »

Voir ici : https://www.sudeducation.org/Appel-commun-au-6-novembre.html

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.