L’explosion inattendue du samedi 19 octobre s’est poursuivie et intensifiée dimanche et lundi. La colère contre la misère sociale dans laquelle des millions de Chiliens sont plongés ne faiblit pas. Elle semble même se renforcer après les annonces de Sebastian Piñera, président du Chili et homme d’affaires à la tête d’une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars. Il a déclaré : « Nous sommes en guerre contre un ennemi puissant, prêt à la violence sans limite. » En focalisant son discours sur les actes de vandalisme sans aborder les revendications sociales qui ont motivé les mobilisations pacifiques, le président milliardaire du Chili n’a fait qu’alimenter la colère et gonfler les rangs des manifestants. Dans le sillage de l’Équateur, de l’Argentine, de la Bolivie ou encore du Pérou qui ont connu de massifs mouvements sociaux ces dernières semaines, le peuple chilien semble s’être réveillé.
La révolution sociale a de beaux jours devant elles. Les classes possédantes sont un résidu du passé...
L’explosion inattendue du samedi 19 octobre s’est poursuivie et intensifiée dimanche et lundi. La colère contre la misère sociale dans laquelle des millions de Chiliens sont plongés ne faiblit pas. Elle semble même se renforcer après les annonces de Sebastian Piñera, président du Chili et homme d’affaires à la tête d’une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars. Il a déclaré : « Nous sommes en guerre contre un ennemi puissant, prêt à la violence sans limite. » En focalisant son discours sur les actes de vandalisme sans aborder les revendications sociales qui ont motivé les mobilisations pacifiques, le président milliardaire du Chili n’a fait qu’alimenter la colère et gonfler les rangs des manifestants. Dans le sillage de l’Équateur, de l’Argentine, de la Bolivie ou encore du Pérou qui ont connu de massifs mouvements sociaux ces dernières semaines, le peuple chilien semble s’être réveillé.
La révolution sociale a de beaux jours devant elles. Les classes possédantes sont un résidu du passé...