Le gouvernement irakien prend actuellement des mesures concrètes pour abolir le principal organisme syndical du pays. Le cabinet irakien a émis deux décrets le 17 avril dernier, l’un d’eux annonçant qu’il ne reconnaissait plus la Fédération générale des travailleurs irakiens (FGTI) ainsi que ses organismes syndicaux membres. Il a également mandaté un « Comité ministériel préparatoire » (CMP) pour prendre les commandes de toutes les structures et actifs syndicaux, et chapeauter les élections syndicales à venir. Ce geste survient après qu’un morcellement récent des portefeuilles gouvernementaux a laissé les partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr — une minorité qui pèse toutefois lourd dans la balance du gouvernement de coalition irakien — en charge du ministère du Travail.
Le gouvernement irakien prend actuellement des mesures concrètes pour abolir le principal organisme syndical du pays. Le cabinet irakien a émis deux décrets le 17 avril dernier, l’un d’eux annonçant qu’il ne reconnaissait plus la Fédération générale des travailleurs irakiens (FGTI) ainsi que ses organismes syndicaux membres. Il a également mandaté un « Comité ministériel préparatoire » (CMP) pour prendre les commandes de toutes les structures et actifs syndicaux, et chapeauter les élections syndicales à venir. Ce geste survient après qu’un morcellement récent des portefeuilles gouvernementaux a laissé les partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr — une minorité qui pèse toutefois lourd dans la balance du gouvernement de coalition irakien — en charge du ministère du Travail.