La Croix-Rouge a récolté un demi-milliard de dollars pour Haïti — et construit six maisons…
LE QUARTIER DE CAMPÊCHE s’étend sur un flanc de colline escarpé dans la capitale de Port-au-Prince. Des chèvres fouillent dans les ordures qui n’ont pas été ramassées depuis des lustres. Des enfants frappent dans un ballon de volley à moitié dégonflé, au milieu d’un terrain poussiéreux bordé par un mur où s’affiche le logo peint à la main de la Croix-Rouge américaine.
Fin 2011, la Croix-Rouge a lancé une campagne de plusieurs millions de dollars destinée à réhabiliter cette zone désespérément pauvre, durement frappée par le tremblement de terre qui avait secoué Haïti l’année précédente. Ce programme – intitulé LAMIKA, acronyme de Lavi Nan Miyò Katye Pam ou « Une meilleure vie dans mon quartier » en créole – avait pour but principal la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes.
À ce jour, aucune n’est encore sortie de terre. De nombreux résidents vivent dans des cabanes de tôle rouillée, sans accès à l’eau potable, à l’électricité ou à des installations sanitaires de base. Lorsqu’il pleut, leurs abris sont inondés et ils se retrouvent contraints d’écoper l’eau et la boue.
Après le séisme, la Croix-Rouge a reçu une avalanche de dons dont le total s’élevait à près d’un demi-milliard de dollars.
La Croix-Rouge a récolté un demi-milliard de dollars pour Haïti — et construit six maisons…
LE QUARTIER DE CAMPÊCHE s’étend sur un flanc de colline escarpé dans la capitale de Port-au-Prince. Des chèvres fouillent dans les ordures qui n’ont pas été ramassées depuis des lustres. Des enfants frappent dans un ballon de volley à moitié dégonflé, au milieu d’un terrain poussiéreux bordé par un mur où s’affiche le logo peint à la main de la Croix-Rouge américaine.
Fin 2011, la Croix-Rouge a lancé une campagne de plusieurs millions de dollars destinée à réhabiliter cette zone désespérément pauvre, durement frappée par le tremblement de terre qui avait secoué Haïti l’année précédente. Ce programme – intitulé LAMIKA, acronyme de Lavi Nan Miyò Katye Pam ou « Une meilleure vie dans mon quartier » en créole – avait pour but principal la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes.
À ce jour, aucune n’est encore sortie de terre. De nombreux résidents vivent dans des cabanes de tôle rouillée, sans accès à l’eau potable, à l’électricité ou à des installations sanitaires de base. Lorsqu’il pleut, leurs abris sont inondés et ils se retrouvent contraints d’écoper l’eau et la boue.
Après le séisme, la Croix-Rouge a reçu une avalanche de dons dont le total s’élevait à près d’un demi-milliard de dollars.