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Dégageons aussi les royautés (Maroc, Jordanie Bahrein et Arabie saoudite) et les émirats ! A bas le féodalisme couplé au capitalisme !

13 janvier 2013, 13:59

A bas la royauté espagnole aussi !!!

Le roi d’Espagne est cette fois victime d’une tentative de chantage de la part de l’associé de son gendre, tous deux poursuivis par la justice. Le nom d’une « amie intime » de Juan Carlos refait surface.

Le roi n’avait vraiment pas besoin de cela. En difficulté dans l’opinion publique après une annus horribilis marquée, entre autres, par son safari au Botswana et les ennuis judiciaires de son gendre, Juan Carlos est désormais victime d’une tentative de chantage. Corruption, jupons et courriers électroniques, le cocktail détonant menace, selon le maître chanteur, de « mettre fin à la monarchie ».

Ce dernier scandale qui plane sur la Maison d’Espagne emprunte précisément ses personnages aux deux affaires qui ont empoisonné son année 2012. L’époux de l’infante Cristina, Iñaki Urdangarin, est en effet empêtré dans un procès pour détournement de fonds publics. Urdangarin a opté pour la défense la plus discrète possible. Il ne parle que par l’intermédiaire de son avocat et a regretté que son comportement puisse nuire à la famille royale. Seulement le « gendrissime » n’est pas seul sur le banc des accusés. Et son associé, Diego Torres, ne prend pas de tels gants. Après avoir menacé en juillet dernier de divulguer « 200 e-mails qui sont autant de bombes atomiques », il vient d’appuyer sur le détonateur.

Selon les courriers électroniques apportés au dossier, la fondation Noos, que dirigeaient Torres et Urdangarin et qui se trouve au centre des accusations, a traité avec Corinna Sayn-Wittgenstein. L’ex-épouse d’un prince allemand est décrite dans la presse espagnole comme « l’amie » du roi. « Amie intime », précisent parfois les rédacteurs avec pudeur. Pour sa part, la quadragénaire suédoise nie toute relation sentimentale et se définit, dans les colonnes du New York Times, comme une « conseillère stratégique du gouvernement espagnol ». Un titre qui n’engage qu’elle et qui rend Madrid perplexe.

Les Espagnols les moins friands de presse people ont découvert son existence lors du scandale de la chasse à l’éléphant. Car Corinna Sayn-Wittgenstein organise régulièrement des safaris en Afrique et serait à l’initiative du malheureux voyage de Juan Carlos au Botswana.

Les e-mails de cette dernière sont a priori anodins. Ils remontent à 2004, alors que, selon le journal El País, elle ne connaissait pas encore le roi. Dans un échange avec un employé de Noos, elle remercie chaleureusement la fondation d’avoir organisé son séjour à Valence.
Récupérer une popularité perdue

Seulement, en lâchant le nom de Corinna, Torres réussit à provoquer un esclandre. Non pas que, dans une subite éruption de puritanisme, les Espagnols rougissent à l’évocation d’une possible maîtresse, attribuée à un Bourbon déjà réputé coureur de jupons… Mais en associant son nom à celui du pire scandale qui ait touché la famille royale, Torres insinue que « l’amie du roi » est liée, de près ou de loin, à la corruption de Noos. Pis, il distille le soupçon qu’elle ait pu se faire valoir de ses royales intimités pour obtenir quelque bénéfice. Derrière ces insinuations, se dresse un chantage que l’associé du « gendrissime » ne cherche même pas à dissimuler. Soit on s’arrange pour que la justice le ménage, soit Torres continuera à distiller ses « bombes atomiques ».

La boule puante est lancée au pire moment possible. Après l’année de tous les déboires, le roi tentait de reprendre l’initiative. Au palais de la Zarzuela, on disait même que Juan Carlos commençait à récupérer, dans des sondages confidentiels, sa popularité perdue. Ce dernier épisode met à nouveau à l’épreuve son capital de sympathie personnelle, le véritable ciment de la couronne espagnole.

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