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Crashs à répétition dans le transport aérien : ce n’est pas la fatalité, c’est le profit qui tue ...

1er février 2020, 23:48, par Farsan

Boeing 737 MAX : une catastrophe annoncée
La course aux profits et la déréglementation ont contribué aux tragédies du 737 MAX.
Publié le 30 janvier 2020 par Frédéric Zalac Terence McKenna
Boeing a annoncé que la saga du 737 MAX lui coûtera très cher, soit plus de 18 milliards de dollars américains. Ironiquement, la réduction de coûts était au coeur de plusieurs décisions prises par l’avionneur, dont les conséquences se sont révélées fatales.
À 4 mois d’intervalle, 346 personnes - dont 10 Canadiens - ont péri dans les écrasements de deux Boeing 737 MAX flambant neufs en Indonésie et en Éthiopie. Un nouveau système ajouté à
l’insu des pilotes, le MCAS, a fait plonger les deux appareils vers le sol en raison de sondes défectueuses.
« La culture économique a pris le dessus sur la culture de la sécurité à tout prix, et ça leur a explosé au visage. »
—  Jean Lapointe, expert en aviation civile
Des courriels internes d’employés de Boeing, récemment divulgués à un comité du Congrès américain, suggèrent que l’avionneur était obnubilé par la réduction des coûts et l’augmentation de sa valeur en bourse pour les actionnaires.
« Tous les messages [de la direction] ne parlent que de respecter les échéances et non de livrer un produit de qualité », s’est plaint un employé dans un courriel. « Pourquoi le soumissionnaire le moins réputé a obtenu le contrat ? Uniquement parce que c’était le moins cher », ajoute-t-il.
Un autre employé de Boeing décrit le 737 MAX comme un avion « conçu par des clowns qui à leur tour sont supervisés par des singes ».
L’ingénieure Cynthia Cole, une retraitée de Boeing, estime que la culture de l’avionneur - pourtant réputé pour la sécurité de ses appareils - a changé à la suite de la fusion de l’entreprise avec son rival McDonnell Douglas en 1997.
« Les gestionnaires de McDonnell Douglas étaient plus impitoyables, et tout était une question de résultats, il fallait réduire les coûts », dit-elle. « Ils n’ont pas suivi un bon modèle capitaliste. Ils ont été cupides, et ils ont placé les intérêts des hauts dirigeants au-dessus des intérêts des travailleurs, du produit et de la société en général. »
La suiteà lire ici.

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