La répression violente frappe le Mexique : Iguala, Guerrero, Ayotzinapa...
10 octobre 2014, 22:14
La peur a gagné les villages, et la tension irradie l’immensité des terres. Les histoires de balles perdues, de tabassages et de morts suspectes hantent les esprits. Comme celle de l’activiste Héctor Regalado Jiménez, tombé le 1er août 2013 sous les balles d’une patrouille similaire. Pour s’être frottés d’un peu trop près aux éoliennes, d’autres ont été lourdement condamnés. Ainsi Alejandro Regalado Jiménez (un homonyme) purge une peine de dix ans, malgré le soutien de personnalités comme le père Solalinde, un religieux progressiste célèbre.
Pour Bettina et ses amis, "paramilitaires, tueurs à gages, police et armée coordonnent leurs efforts avec les multinationales pour persécuter tout opposant". Amnesty international, Oxfam et bien d’autres ONG dénoncent le système et les exactions qui l’accompagnent à longueur de rapports. Ce n’est pas surprenant ? Sans doute. Ce qui l’est davantage, c’est que ce soit un membre du patronat mexicain qui le confirme au "Nouvel Observateur" !
Rencontré à Mexico, Manuel Molano (sous- directeur de l’Imco, Institut mexicain pour la Compétitivité) estime que les tortures, les emprisonnements arbitraires et les meurtres "sont bien réels et justifieraient l’arrêt des investissements, un grand débat national sur l’intégration des indigènes au développement, sans qu’on le leur impose en les tuant".
La peur a gagné les villages, et la tension irradie l’immensité des terres. Les histoires de balles perdues, de tabassages et de morts suspectes hantent les esprits. Comme celle de l’activiste Héctor Regalado Jiménez, tombé le 1er août 2013 sous les balles d’une patrouille similaire. Pour s’être frottés d’un peu trop près aux éoliennes, d’autres ont été lourdement condamnés. Ainsi Alejandro Regalado Jiménez (un homonyme) purge une peine de dix ans, malgré le soutien de personnalités comme le père Solalinde, un religieux progressiste célèbre.
Pour Bettina et ses amis, "paramilitaires, tueurs à gages, police et armée coordonnent leurs efforts avec les multinationales pour persécuter tout opposant". Amnesty international, Oxfam et bien d’autres ONG dénoncent le système et les exactions qui l’accompagnent à longueur de rapports. Ce n’est pas surprenant ? Sans doute. Ce qui l’est davantage, c’est que ce soit un membre du patronat mexicain qui le confirme au "Nouvel Observateur" !
Rencontré à Mexico, Manuel Molano (sous- directeur de l’Imco, Institut mexicain pour la Compétitivité) estime que les tortures, les emprisonnements arbitraires et les meurtres "sont bien réels et justifieraient l’arrêt des investissements, un grand débat national sur l’intégration des indigènes au développement, sans qu’on le leur impose en les tuant".