La répression violente frappe le Mexique : Iguala, Guerrero, Ayotzinapa...
28 juillet 2015, 08:48
Ce sont les conséquences inattendues de l’enquête sur les 43 étudiants mexicains disparus le 26 septembre 2014. Cherchant leurs dépouilles, les autorités ont exhumé en dix mois, dans l’Etat de Guerrero, au sud du Mexique, au moins 129 corps issus de quelque 60 charniers. Mais aucun d’entre eux n’a été identifié comme étant l’un des étudiants – 43 garçons âgés de 18 à 21 ans – vraisemblablement enlevés et tués par des narcotrafiquants avec la complicité de policiers et d’élus locaux.
Les autorités pensent qu’il est peu probable que les enquêteurs réussissent un jour à retrouver et identifier les cadavres des étudiants disparus, des suspects ayant d’ores et déjà déclaré que leurs restes avaient été brûlés sur un gigantesque bûcher pendant quatorze heures et dispersés dans une rivière avoisinante.
Le nombre de dépouilles et charniers ayant été mis au jour entre octobre 2014 et mai 2015 pourrait éventuellement encore s’agrandir, a souligné le ministère de la justice, car ces données, rendues publiques grâce à une demande de l’agence Associated Press, ne concernent que les cas pour lesquels des spécialistes des charniers ont été sollicités au cours de l’excavation.
Plus de 25 000 personnes sont considérées comme « disparues » au Mexique, dont un nombre très important dans l’Etat de Guerrero, grand producteur d’opium et théâtre d’affrontements réguliers entre les cartels de la drogue. Plus de 100 000 personnes ont été téues en une décennie dans la guerre que se livrent ces organisations entre elles, et contre l’Etat.
Ce sont les conséquences inattendues de l’enquête sur les 43 étudiants mexicains disparus le 26 septembre 2014. Cherchant leurs dépouilles, les autorités ont exhumé en dix mois, dans l’Etat de Guerrero, au sud du Mexique, au moins 129 corps issus de quelque 60 charniers. Mais aucun d’entre eux n’a été identifié comme étant l’un des étudiants – 43 garçons âgés de 18 à 21 ans – vraisemblablement enlevés et tués par des narcotrafiquants avec la complicité de policiers et d’élus locaux.
Les autorités pensent qu’il est peu probable que les enquêteurs réussissent un jour à retrouver et identifier les cadavres des étudiants disparus, des suspects ayant d’ores et déjà déclaré que leurs restes avaient été brûlés sur un gigantesque bûcher pendant quatorze heures et dispersés dans une rivière avoisinante.
Le nombre de dépouilles et charniers ayant été mis au jour entre octobre 2014 et mai 2015 pourrait éventuellement encore s’agrandir, a souligné le ministère de la justice, car ces données, rendues publiques grâce à une demande de l’agence Associated Press, ne concernent que les cas pour lesquels des spécialistes des charniers ont été sollicités au cours de l’excavation.
Plus de 25 000 personnes sont considérées comme « disparues » au Mexique, dont un nombre très important dans l’Etat de Guerrero, grand producteur d’opium et théâtre d’affrontements réguliers entre les cartels de la drogue. Plus de 100 000 personnes ont été téues en une décennie dans la guerre que se livrent ces organisations entre elles, et contre l’Etat.