Syriza a abandonné sa revendication d’annuler la dette grecque et il a édulcoré son programme social. Au lieu de cela, le premier ministre Alexis Tsipras et le ministre des Finances, Yanis Varoufakis font le tour de l’Europe pour assurer les divers gouvernements et les banques qu’ils peuvent compter sur Syriza pour, comme l’a dit Varoufakis, « imposer les réformes de fond de l’Etat grec que les gouvernements précédents ont refusé de faire. »
Dans la mesure où Syriza a un programme, celui-ci consiste à exploiter les rivalités entre diverses capitales européennes pour pouvoir renégocier le remboursement de la dette grecque. Tsipras et Varoufakis ont donc passé leurs premiers jours au pouvoir à rechercher les faveurs des gouvernements français et italiens qui exigent des crédits plus faciles et veulent obtenir de Berlin une plus grande marge de manœuvre, tout en imposant, chez eux, leurs propres mesures d’austérité.
En l’occurrence, Paris et Rome insistent pour que Syriza rembourse les dettes de la Grèce par crainte que des concessions au nouveau gouvernement grec n’aille légitimer, en France et en Italie aussi, une opposition dans la classe ouvrière et déstabiliser l’ensemble de l’Union européenne (UE).
Syriza a abandonné sa revendication d’annuler la dette grecque et il a édulcoré son programme social. Au lieu de cela, le premier ministre Alexis Tsipras et le ministre des Finances, Yanis Varoufakis font le tour de l’Europe pour assurer les divers gouvernements et les banques qu’ils peuvent compter sur Syriza pour, comme l’a dit Varoufakis, « imposer les réformes de fond de l’Etat grec que les gouvernements précédents ont refusé de faire. »
Dans la mesure où Syriza a un programme, celui-ci consiste à exploiter les rivalités entre diverses capitales européennes pour pouvoir renégocier le remboursement de la dette grecque. Tsipras et Varoufakis ont donc passé leurs premiers jours au pouvoir à rechercher les faveurs des gouvernements français et italiens qui exigent des crédits plus faciles et veulent obtenir de Berlin une plus grande marge de manœuvre, tout en imposant, chez eux, leurs propres mesures d’austérité.
En l’occurrence, Paris et Rome insistent pour que Syriza rembourse les dettes de la Grèce par crainte que des concessions au nouveau gouvernement grec n’aille légitimer, en France et en Italie aussi, une opposition dans la classe ouvrière et déstabiliser l’ensemble de l’Union européenne (UE).