Tsipras a crié victoire mais le compromis signé exclut que le gouvernement grec puisse utiliser les quelque onze milliards restant dans le fonds de stabilité des banques grecques pour autre chose que la sauvegarde du système financier. Et que la zone euro ne déboursera pas l’argent restant dans le programme d’aide (3,6 milliards) avant une seconde évaluation des réformes. La Grèce a seulement décroché quatre mois de financement supplémentaire, jusqu’à fin juin, mais sous des conditions extrêmement strictes imposées par ses partenaires. La Grèce s’engage à ne pas légiférer avec un "impact négatif sur les objectifs budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière. Tsipras s’est d’ailleurs engagé à donner la priorité aux réformes les plus consensuelles, comme la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption, la reconstruction de l’administration publique...
Toute la presse française annonce que Syriza a gagné. Interprétation radicalement différente pour la presse allemande conservatrice selon laquelle "la Grèce peut enterrer ses rêves politiques" (Die Welt) tandis que le toujours abrupt quotidien populaire Bild se réjouissait d’un "succès pour Schäuble", le ministre allemand des Finances, face à une Grèce qui "plie".
Tsipras a crié victoire mais le compromis signé exclut que le gouvernement grec puisse utiliser les quelque onze milliards restant dans le fonds de stabilité des banques grecques pour autre chose que la sauvegarde du système financier. Et que la zone euro ne déboursera pas l’argent restant dans le programme d’aide (3,6 milliards) avant une seconde évaluation des réformes. La Grèce a seulement décroché quatre mois de financement supplémentaire, jusqu’à fin juin, mais sous des conditions extrêmement strictes imposées par ses partenaires. La Grèce s’engage à ne pas légiférer avec un "impact négatif sur les objectifs budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière. Tsipras s’est d’ailleurs engagé à donner la priorité aux réformes les plus consensuelles, comme la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption, la reconstruction de l’administration publique...
Toute la presse française annonce que Syriza a gagné. Interprétation radicalement différente pour la presse allemande conservatrice selon laquelle "la Grèce peut enterrer ses rêves politiques" (Die Welt) tandis que le toujours abrupt quotidien populaire Bild se réjouissait d’un "succès pour Schäuble", le ministre allemand des Finances, face à une Grèce qui "plie".