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Grève illimitée des salariés de Radiofrance

16 juin 2015, 06:54

Rappelons que le PDG de Radio France a fait rénover son bureau pour plus de 100.000 euros, a embauché un ancien d’Euro RSCG à son arrivée à la tête de la Maison ronde, moyennant 90.000 euros par an, a signé un beau contrat avec un consultant extérieur de luxe pour gérer son image, contrat d’un montant modique de 90.000 euros par an alors que Radio France dispose en outre déjà d’un service de communication conséquent. Selon Le journal satirique, Denis Pinagud aurait déjà conseillé Gallet lorsque ce dernier présidait l’Institut national de l’audiovisuel (INA), moyennant « 60.000 euros par an, pris sur le budget de la présidence de l’INA ».

Mathieu Gallet est cette fois mis en cause pour sa gestion lorsqu’il était à la tête de l’INA, l’Institut national de l’audiovisuel, l’organisme chargé de gérer les archives des radios et des télévisons françaises.

L’enquête émane du Contrôle général économique et financier, un organisme du ministère français des Finances, et ses conclusions sont sévères pour Mathieu Gallet, l’actuel président de Radio France.

« Irrégularités » et « dysfonctionnements », ont été constatés et sont susceptibles de constituer une « infraction ». Selon le contrôleur d’Etat, plusieurs marchés de « communication » et de « conseil en stratégie » n’ont pas respecté les règles de mise en concurrence lorsque Mathieu Gallet était à la tête de l’INA.

En 2011, par exemple, une prestation de 119 000 euros aurait été confiée à Bernard Spitz Conseil sans mise en concurrence par courrier ou par e-mail. Un autre marché, qui aurait dû être publié sur le site de l’entreprise, a été directement attribué à un autre prestataire, Chrysalis Conseil.

Plus problématique encore, selon Le Canard enchaîné, une « foultitude » de contrats ont été passés avec Denis Pingaud, ami de Mathieu Gallet, qui travaille aujourd’hui pour lui à Radio France. Montant total de ces contrats d’image et de conseil à l’INA : environ 200 000 euros, juste en dessous du seuil qui aurait obligé à respecter une procédure de mise en concurrence plus transparente.

Quant aux marchés qui auraient respecté les règles, l’enquête s’interroge sur la réalité des prestations : trois mois d’études à 240 000 euros ont par exemple débouché sur la production d’un seul PowerPoint, un document informatique d’une centaine de pages.

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