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La crise grecque, une pécadille qui cache mal la catastrophe de la crise chinoise

20 août 2015, 05:53

Les conséquences mondiales d’un nouveau ralentissement en Chine sont indiquées par le fait qu’au cours de la dernière décennie, la Chine a compté pour un tiers de l’expansion de l’économie mondiale, presque le double de celle fournie par les États-Unis.

La dévaluation a augmenté les craintes au sein des gouvernements et des marchés partout dans le monde que la Chine est peut-être sur le bord d’une crise majeure. Ceci a suivi les rapports officiels que les exportations chinoises ont chuté de 8,3 pour cent en juillet et les prix à la production du pays ont décliné pour le 40e mois consécutif, ce déclin s’accélérant en juillet.

Les exportations chinoises vers le Japon sont en baisse de 10 pour cent par rapport à l’année dernière. (Ils sont en baisse de 12 pour cent vers l’Europe.)

Suivant la dévaluation initiale, Pékin a rapporté que la production en usine en juillet était à peine au-dessus du niveau le plus bas depuis quatre ans atteint en mars dernier. L’investissement des entreprises a crû à son rythme le plus lent depuis l’an 2000 dans les sept premiers mois de 2015. L’effondrement de l’investissement immobilier était au cœur de ce ralentissement.

Les importations chinoises ont chuté de 8,1 pour cent en juillet par rapport à juillet dernier, après une baisse de 6,1 pour cent en juin, reflétant un ralentissement de la demande des industries chinoises en matières premières.

Tao Wang, économiste en chef de la Chine chez UBS, a déclaré : « De toute évidence, le principal problème pour la Chine reste l’augmentation des pressions déflationnistes. »

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